
Dernière modification : 6 octobre 2022
Auteur(s) : | Duquette, 1964 |
Âge : | Néoarchéen |
Stratotype : | Aucun |
Région type : | Région de Chibougamau |
Province géologique : | Province du Supérieur |
Subdivision géologique : | Sous-province de l’Abitibi |
Lithologie : | Roches volcanoclastiques et sédimentaires |
Catégorie : | Lithostratigraphique |
Rang : | Formation |
Statut : | Formel |
Usage : | Actif |
- Groupe de Roy
- Formation de Bordeleau
- Formation de Ruisseau Dalime
- Formation de Scorpion
- Formation de Blondeau
- Formation de Bruneau
- Formation de Waconichi
- Formation d’Obatogamau
- Membre de Pichamobi
- Membre de Wachigabau
- Membre de David
Historique
La Formation de Blondeau a été instaurée par Duquette (1964) à la suite des travaux de cartographie géologique dans le quart NW du canton de Roy. Le nom de l’unité vient du lac Blondeau (feuillet 32G16-200-0202).
Description
La Formation de Blondeau (Duquette, 1964) comprend des roches volcanoclastiques intermédiaires à felsiques, des roches sédimentaires (arkose à mudstone), des rhyodacites et des basaltes variolaires (Duquette, 1982; Lefebvre, 1991).
Un affleurement situé sur le bord de la route 167, sur le flanc nord du Synclinal de Chibougamau, expose les basaltes variolaires caractérisant la base de la Formation de Blondeau (nord du feuillet 32G16, UTM NAD83 Zone 18 : 557923 mE, 5537601 mN). Plus au sud, le long de la même route, d’autres affleurements permettent d’observer les roches volcanoclastiques (tuf à lapillis) et les roches sédimentaires (arkose, mudstone graphiteux avec lamines de pyrite). Les figures sédimentaires (granoclassements, chenaux) indiquant une polarité vers le sud sont cohérentes avec la position sur le flanc nord du Synclinal de Chibougamau.
Formation de Blondeau non subdivisée (nAbl) : Roche volcanoclastique; grès feldspathique, rhyodacite; basalte variolaire, basalte andésitique; mudrock, mudstone, clayshale graphiteux et conglomérat
La cartographie de la Formation de Blondeau dans le secteur du lac Geoff (feuillet 32G16-200-0202) a permis de reconnaître six faciès aux contacts transitionnels composés de roches volcanoclastiques et sédimentaires (Lefebvre, 1991). Le détail de la cartographie ne permet pas pour l’instant de préciser l’extension latérale de ces six faciès, lesquels caractérisent toutefois l’ensemble de la Formation de Blondeau en association avec les basaltes variolaires décrits plus haut. Ces différentes lithologies sont donc regroupées dans l’unité nAbl.
Le faciès 1 comprend des brèches rhyolitiques, des lentilles de sulfures massifs et des coulées de débris grossiers de composition felsique. Au lac Marianne (feuillet 32G16-200-0202), les brèches et les tufs à lapillis grossiers contiennent des bombes et des blocs de rhyolite et de sulfures massifs à pyrrhotite-pyrite contenant des traces de chalcopyrite.
Le faciès 2 est composé de roches volcanoclastiques finement litées. Ce faciès est caractérisé par des lits granoclassés décimétriques à métriques gris pâle à gris foncé présentant des laminations parallèles, obliques et entrecroisées, ainsi que des lits convolutés typiques de la portion inférieure d’une séquence de Bouma (Ta-Tb-Tc-Td). Les parties plus grossières des coulées de débris sont composées de fragments subanguleux à arrondis de roches volcaniques intermédiaires à felsiques gris moyen à beiges. Les fragments de plus grande taille présentent couramment une couronne plus pâle qui pourrait indiquer une mise en place à chaud.
Le faciès 3 est constitué de wacke, d’arkose, de conglomérat volcanogène et de roches volcanoclastiques grossières. Dans le secteur du lac Marianne et dans la coupe de la route 167, à l’ouest du lac Cummings, les arkoses et, plus rarement, les conglomérats volcanogènes forment des lits décimétriques. Certains de ces lits sont granoclassés avec une partie supérieure plus fine composée de siltstone. Dans le quart NW du canton de Roy et dans le secteur du lac Blondeau (feuillet 32G16-200-0202), Duquette (1964) note la présence d’épaisses lentilles de conglomérats volcanogènes non granoclassés qui s’apparentent aux conglomérats observés dans la coupe du lac Cummings de la route 167. Les cailloux et les galets sont composés de rhyolite porphyrique, de grès et de siltstone dans une matrice gréseuse de couleur grise.
Le faciès 4 regroupe des turbidites composées d’une alternance de lits millimétriques à décimétriques d’arkose, de siltstone et de mudstone volcanogènes. Dans la coupe du lac Cummings, ces turbidites présentent des laminations obliques ou parallèles, des rides de courant et des lits convolutés. La stratification est perturbée par des plis et des failles synsédimentaires. Des lits de siltstone beige à blanc sont démembrés et plissés à l’intérieur de niveaux de mudstone noir rouillé qui présentent eux aussi des plis dysharmoniques, ce qui semble indiquer un milieu de dépôt instable.
Le faciès 5 comprend des tufs ponceux, interprétés comme des retombées pliniennes, des arkoses volcanogènes et une quantité moins importante de tufs cendreux graphiteux. Cette unité massive à patine blanc jaunâtre forme des lits centimétriques à décimétriques montrant des granoclassements normaux à inverses multiples qui témoignent d’une activité éruptive continue, mais pulsative (Lefebvre, 1991).
Le faciès 6 correspond à une unité de siltstone, de mudstone et de tuf à cendres. Cette unité affleure particulièrement bien le long de la route 167, dans la coupe du lac Cummings, ainsi que sur les affleurements de la localité type sur le flanc nord du Synclinal de Chibougamau. Elle est constituée de lits centimétriques à millimétriques gris foncé à noirs riches en graphite et contient localement des lits de pyrite idiomorphe, nodulaire ou framboïdale. Ce faciès a également été reconnu sur une distance E-W de plus de 2 km au NW du lac Dolomieu (feuillet 32G14-200-0102) sous la forme de lentilles discontinues de quelques dizaines de mètres d’épaisseur localisées au contact de filons-couches gabbroïques (I3Ac).
Le secteur compris entre la mine Cooke et le lac Laura (feuillet 32G15-200-0102) est caractérisé par la présence de coulées massives de rhyolite et de rhyodacite grises contenant jusqu’à 5 % de phénocristaux de plagioclase, interstratifiées avec des roches volcanoclastiques (Morin, 1994). Ces roches felsiques n’ont pas été reconnues par Lefebvre (1991) dans le secteur de Chibougamau.
L’étude approfondie des faciès caractérisant la Formation de Blondeau a été rendue possible grâce aux forages stratigraphiques réalisés en 1979 par le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles dans la région du lac Barlow au NE de Chapais (feuillet 32G15-200-0202; Morin et al., 1996). Les différents faciès reconnus par Archer (1983) lors de l’analyse des forages correspondent à ceux définis par Lefebvre (1991) dans le secteur du lac Marianne au nord de Chibougamau. Ces correspondances sont illustrées dans le tableau ci-dessous.
Faciès reconnus par Archer (1983) dans la région du lac Barlow, au NE de Chapais (feuillet 32G15-200-0202) | Faciès de Lefebvre (1991) dans le secteur du lac Marianne, au NE de Chibougamau |
Deux coulées de roches volcanoclastiques dominées par des fragments felsiques, la première comportant une zone d’accumulation de nodules de pyrite et des intraclastes de shale et de silt | Faciès 1 (brèche rhyolitique, lentilles de sulfures massifs, coulées de débris grossiers) Faciès 2 (roches volcanoclastiques finement litées) |
Roches sédimentaires volcanogènes et intraclastiques | Faciès 3 (wackes, siltstone, conglomérat) |
Roches sédimentaires mixtes et shale noir | Faciès 4 (turbidites) |
– | Faciès 5 (tuf ponceux, arkose volcanogène, tuf cendreux) |
Roches sédimentaires finement grenues (shale et silt vert, shale gris, shale noir) | Faciès 6 (siltstone, mudstone et tuf à cendres) |
Formation de Blondeau 1 (nAbl1) : Basalte et basalte andésitique
La partie basale de l’unité, à proximité du contact avec les roches volcaniques mafiques de la Formation de Bruneau, est caractérisée par la présence de basalte et de basalte andésitique qui présentent couramment une structure variolaire. Ces basaltes massifs, coussinés et bréchiques forment l’unité nAbl1. De couleur vert pâle, ils contiennent typiquement de 1 à 40 % de varioles millimétriques à centimétriques. Les laves variolaires ont été reconnues à plusieurs endroits, notamment : a) à l’est du lac Marianne (feuillet 32G16-200-0202); b) à la base de la section type de l’unité exposée en bordure de la route 167, le long d’un segment d’orientation NE situé entre le lac Cummings et la limite nord du feuillet 32G16 (Duquette, 1970); c) au nord-est du lac Roberge sur le décapage minéralisé de la propriété UMA (feuillet 32H13-200-0201); d) sur un affleurement situé au sud du lac Philippon (feuillet 32G15-200-0202); et e) le long de la route 113, à proximité de la sortie ouest de la ville de Chapais (feuillet 32G15-200-0101). L’unité nAbl1 présente également une succession de coulées peu épaisses (<2 m) de basalte massif, coussiné et bréchique, sans structure variolaire. En section, l’axe long des coussins mesure de 30 à 40 cm de diamètre. Dans les niveaux supérieurs de l’unité, les coussins contiennent des vésicules et des amygdales réparties uniformément dans toute la roche (jusqu’à 2 %). Les fragments de brèches (jusqu’à 15 cm de diamètre) se distinguent de la matrice chloriteuse plus foncée par leur couleur beige à vert pâle.
Formation de Blondeau 2 (nAbl2) : Andésite, basalte amygdalaire et roche volcanoclastique
L’unité nAbl2 a été identifiée dans le secteur du lac la Trêve. À cet endroit, les roches consistent principalement en roches volcanoclastiques de composition andésitique et d’affinité magmatique calco-alcaline (Daoudene et Beaudette, 2021). Elles sont variablement déformées étant donné la proximité de la zone de cisaillement qui marque le contact entre les roches volcaniques du Groupe de Roy et les roches sédimentaires du Groupe d’Opémiska. Malgré la déformation, des structures primaires sont préservées. Des cristaux de quartz et de feldspaths ainsi que des fragments lithiques montrant une structure d’écoulement laminaire (« flow banding ») sont communs dans les roches de composition rhyolitique (affleurement 2021-YD-2082). Les fragments mesurent entre 1 cm et 20 cm de longueur et 1 mm à 5 mm d’épaisseur. La proportion de fragments peut localement représenter jusqu’à 10 % du volume de la roche. La proportion en cristaux varie à l’échelle de l’affleurement, ce qui pourrait traduire la présence d’un litage primaire (affleurements 2021-MB-3095 et 2021-MB-3055).
En bordure du lac la Trêve, du tuf à lapillis polygénique est présent. La roche contient deux principaux types de fragments d’origine présumée volcanique. Le premier est aphanitique et gris blanchâtre; le deuxième contient ~30 % de phénocristaux de plagioclase entourés de chlorite. Au total, les lapillis représentent entre 25 % et 30 % du volume de la roche et leur taille varie de 1 cm à 5 cm de longueur et 2 mm à 2 cm d’épaisseur. Des fragments de sulfures massifs (principalement de la pyrite) sont également présents, mais leur proportion ne représente pas plus de 1 % du volume de la roche. La matrice autour des lapillis est riche en chlorite et contient 2 à 3 % de pyrite en grains millimétriques disséminés. Des forages (80-DAN-D-3, D-4, D-5 et F-1) réalisés dans cette région montrent aussi la présence de tuf fin, rubané et localement cherteux contenant 5 % à 10 % de pyrite et de pyrrhotite en grains millimétriques (Beauregard et al., 1980; Cornet et Girard, 1981).
En lame mince, les roches volcanoclastiques montrent une texture microlithique avec ~40 % de cristaux de plagioclase. Les cristaux sont tabulaires et généralement frais, même si localement, certains sont séricitisés. Ils sont entourés d’une matrice à grain très fin composée principalement de plagioclase (40-50 %) et de quartz (5-10 %). Les minéraux présents en traces sont le mica blanc, la biotite verdâtre, l’épidote, la chlorite, le sphène et l’apatite (affleurements 2021-YD-2118 et 2021-YD-2119). Localement, des fragments millimétriques porphyriques sont observés et représentent ~30 % de la roche (affleurement 2021-YD-2116).
Les descriptions de forages (80-DAN-D-3 et 80-DAN-D-5) réalisés dans la région du lac la Trêve indiquent également la présence d’andésite et de basalte amygdalaire. Les amygdules sont remplies de calcite et les roches présentent des veinules carbonatées (Beauregard et al., 1980; Cornet et Girard, 1981).
Caractéristiques géophysiques
Dans la région du lac La Trêve, le niveau de roche représentant la Formation de Blondeau est caractérisé sur la carte aéromagnétique par une faible susceptibilité magnétique et l’absence de variations texturales. Les anomalies électromagnétiques semblent être absentes.
Épaisseur et distribution
La Formation de Blondeau affleure principalement le long de l’axe du Synclinal de Chibougamau, où son épaisseur est estimée à près de 1000 m (Duquette, 1982; Daigneault et Allard, 1990). La Formation de Blondeau apparaît également à la bordure ouest du Pluton de France, dans la Zone tectonique de Waconichi (feuillet 32I04-200-0101). On la trouve sur les flancs du Synclinal de Waconichi, de part et d’autre de l’unité de roches sédimentaires de la Formation de Chebistuan. À l’intérieur de cette structure synclinale, les roches de la Formation de Blondeau sont également exposées le long de structures anticlinales E-W de second ordre. Au SE du lac Chibougamau (région du lac Dollier, feuillets 32G09-200-0202 et 32G16-200-0102), dans le Synclinal de Chapais, les roches de la Formation de Blondeau affleurent sur une épaisseur de ~500 m (Daigneault 1986).
Datation
Au lac Marianne (feuillet 32G16-200-0202), les structures pépéritiques indiquent que les roches sédimentaires de la Formation de Blondeau n’étaient pas encore consolidées lors de l’intrusion du Filon-couche de Roberge qui constitue l’unité basale de la Suite intrusive de Cummings (Lefebvre, 1991). La mise en place de ces deux unités peut donc être considérée comme synchrone. Cette relation de terrain est confirmée par l’âge maximal de sédimentation d’une arénite arkosique de la Formation de Blondeau (<2721 ±3 Ma; Leclerc et al., 2012), similaire à l’âge de cristallisation d’une ferrodiorite quartzifère du Filon-couche de Bourbeau (2716,7 +1,0/-0,4 Ma; Mortensen, 1993).
Système isotopique | Minéral | Âge maximal de sédimentation (Ma) | (+) | (-) | Référence(s) |
U-Pb | Zircon | <2721 | 3 | 3 | Leclerc et al., 2012 |
Relation(s) stratigraphique(s)
Le contact basal de la Formation de Blondeau avec les coulées massives, coussinées et bréchiques mafiques de la Formation de Bruneau est caractérisé par l’apparition de basalte variolaire. Ailleurs, le contact entre les formations de Bruneau et de Blondeau est généralement masqué par les intrusions ultramafiques à mafiques de la Suite intrusive de Cummings.
Dans le Synclinal de Chapais (feuillets 32G09-200-0202, 32G15-200-0101 et 32G16-200-0102), le contact supérieur de la Formation de Blondeau avec les roches sédimentaires de la Formation de Haüy (Groupe d’Opémisca) est représenté par une discordance d’érosion. Dans la région du lac Dollier (feuillet 32G09-200-0202), la discordance entre les formations de Blondeau et de Haüy est oblitérée par la Zone de cisaillement de Kapunapotagen (Daigneault, 1986). À l’est du lac Waconichi (feuillet 32J01), le tuf gris à petits lapillis de la Formation de Blondeau est interstratifié avec l’arénite gris-vert de la Formation de Bordeleau (Caty, 1978; Moisan, 1992).
À l’ouest de Chapais (feuillet 32G14), les roches de la Formation de Blondeau constituent trois bandes : la bande Kapunapotagen-Sud, la bande du lac Sunset et la bande du lac de la Chaleur. La bande Kapunapotagen-Sud forme une unité lenticulaire limitée par la Zone de cisaillement de Kapunapotagen, au nord, et la Zone de cisaillement du Lac des Misérables, au sud. Elle est coupée à l’ouest par la Zone de cisaillement de Lamarck.
La bande du lac Sunset est aussi limitée à l’ouest par la Zone de cisaillement de Lamarck et s’étend vers l’est jusqu’au nord de Chapais. Ces roches sont situées sur le flanc sud de l’Anticlinal de Chibougamau et présentent une polarité vers le sud. À l’est du lac des Deux Orignaux (partie ouest du feuillet 32G14-200-0202), le contact basal avec les roches de la Formation de Bruneau est masqué par l’intrusion de filons-couches gabbroïques d’épaisseur kilométrique. À l’ouest du lac Armada (partie NE du feuillet 32G14-200-0102), les tuf à lapillis et à blocs de composition mafique à intermédiaire à la base de la Formation de Blondeau (nAbl) sont en contact net avec les roches volcaniques mafiques au sommet de la Formation de Bruneau (nAbnu1). Le secteur à l’ouest du lac des Deux Orignaux (feuillet 32G14-200-0201) n’affleure pas et les roches exposées sur les îles ne permettent pas d’observer directement la base de la Formation de Blondeau. Puisque celles-ci surmontent directement les roches du Membre des Deux Orignaux (Formation de Waconichi), l’hypothèse la plus plausible semble impliquer un contact de nature structurale entre ces deux unités. Le contact sommital de la Formation de Blondeau avec la base de la Formation de Scorpion sus-jacente est net et est caractérisé par une zone de déformation E-W où domine l’aplatissement.
La bande du lac de la Chaleur, d’une largeur de <500 m, s’étend depuis le sud du lac du même nom jusqu’à l’est de la rivière Chibougamau (coin NE du feuillet 32G14-200-0202). Dans ce secteur, les roches de la Formation de Blondeau sont en contact net avec les unités de la Formation de Bruneau sous-jacentes. La partie sommitale est coupée par une zone de cisaillement E-W qui oblitère la discordance entre les roches volcanoclastiques de la Formation de Blondeau (Groupe de Roy) et les roches sédimentaires de la Formation de Stella (Groupe d’Opémisca; Durocher, 1979).
La bande du lac la Trêve a une largeur variant entre 500 m et 2 km. Elle s’étend sur ~12 km en passant par la baie Geneviève du lac la Trêve et par le lac Gisèle. Les roches sont en contact, au nord, avec les roches volcaniques de la Formation de Bruneau. La nature du contact n’a pas été observée sur le terrain. Au sud, les roches de la bande du lac la Trêve sont en contact faillé avec les roches sédimentaires du Groupe d’Opémiska (Daoudene et Beaudette, 2021).
Paléontologie
Ne s’applique pas.
Références
Publications accessibles dans SIGÉOM Examine
BEAUREGARD, A. J., DUQUETTE, A., KHOBZI, A., 1980. LOG DE SONDAGE CAROTTE. SEREM LTEE, rapport statutaire soumis au gouvernement du Québec; GM 36887, 71 pages, 4 plans.
CATY, J. L., 1978. Rapport intérimaire, canton de Richardson, comté d’Abitibi-Est. MRN; DP 606, 38 pages, 1 plan.
CHARBONNEAU, J. M., PICARD, C., DUPUIS-HEBERT, L., 1991. SYNTHESE GEOLOGIQUE DE LA REGION DE CHAPAIS-BRANSSAT (ABITIBI). MRN; MM 88-01, 202 pages, 13 plans.
CORNET, A., GIRARD, P., 1981. Rapport final d’exécution, entente Gouvernement du Québec – SEREM F de mars 1980, projet Nord-Ouest québécois. SEREM LTEE, rapport statutaire soumis au gouvernement du Québec; GM 49689, 188 pages, 2 plans.
DAIGNEAULT, R., 1986. GEOLOGIE DE LA PARTIE NORD-EST DU CANTON DE DOLLIER – REGION DE CHIBOUGAMAU. MRN; DV 85-19, 1 plan.
DAIGNEAULT, R., ALLARD, G. O., 1990. LE COMPLEXE DU LAC DORE ET SON ENVIRONNEMENT GEOLOGIQUE – REGION DE CHIBOUGAMAU – SOUS-PROVINCE DE L’ABITIBI. IREM-MERI; MM 89-03, 290 pages.
DAOUDENE, Y., BEAUDETTE, M., 2021. Géologie de la région du lac La Trêve, Sous-province d’Abitibi, Eeyou Istchee Baie-James, Québec, Canada. MERN; BG 2022-04, 1 plan.
DUQUETTE, G., 1964. GEOLOGIE SUR LE QUART NORD-OUEST DU CANTON DE ROY, COMTE D’ABITIBI-EST. MRN; RP 513, 25 pages, 1 plan.
DUQUETTE, G., 1970. Stratigraphie de l’Archéen et relations métallogeniques dans la région de Chibougamau. MRN; ES 008, 25 pages, 1 plan.
DUQUETTE, G., 1982. DEMIE NORD DES CANTONS DE MCKENZIE ET DE ROY ET QUART NORD-OUEST DU CANTON DE MCCORKILL – RAPPORT FINAL. MRN; DPV 837, 80 pages, 4 plans.
DUROCHER, M., 1979. CANTON D’OPEMISCA ET QUART NORD-OUEST DU CANTON DE CUVIER – RAPPORT INTERIMAIRE. MRN; DP 611, 34 pages, 1 plan.
MORIN, R., 1994. GEOLOGIE ET COMPILATION GEOLOGIQUE DE LA REGION DE CHAPAIS. MRN; MM 91-02, 66 pages, 6 plans.
MORIN, R., GOBEIL, A., GENEST, R., 1996. FORAGES STRATIGRAPHIQUES. MINISTERE DES RESSOURCES NATURELLES, rapport statutaire soumis au gouvernement du Québec; GM 53861, 70 pages, 1 plan.
Autres publications
ARCHER, P., 1983. Interprétation de l’environnement volcano-sédimentaire de la Formation de Blondeau dans la section stratigraphique du lac Barlow, Chibougamau. Université du Québec à Chicoutimi, thèse de maîtrise, 199 pages, 6 plans. constellation.uqac.ca/1800
LECLERC, F., HARRIS, L.B., BÉDARD, J.H., VAN BREEMEN, O., GOULET, N., 2012. Structural and stratigraphic controls on magmatic, volcanogenic and syn-tectonic mineralization in the Chapais-Chibougamau mining camp, northeastern Abitibi, Canada. Economic Geology; volume 107, pages 963-989. dx.doi.org/10.2113/econgeo.107.5.963
LEFEBVRE, C., 1991. Étude de la genèse des pépérites et de leur contexte volcano-sédimentaire, Formation de Blondeau, Chibougamau, Québec. Université du Québec à Chicoutimi; mémoire de maîtrise, 215 pages. constellation.uqac.ca/1518
MOISAN, A., 1992. Pétrochimie des grès de la Formation de Bordeleau. Université du Québec à Chicoutimi; mémoire de maîtrise, 121 pages. constellation.uqac.ca/1457
MORTENSEN, J.K.,1993. U-Pb geochronology of the eastern Abitibi subprovince. Part 1: Chibougamau – Matagami – Joutel region. Canadian Journal of Earth Sciences; volume 30, pages 11-28. doi.org/10.1139/e93-002
Citation suggérée
Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN). Formation de Blondeau. Lexique stratigraphique du Québec. https://gq.mines.gouv.qc.ca/lexique-stratigraphique/province-du-superieur/formation-de-blondeau [cité le jour mois année].
Collaborateurs
Première publication | François Leclerc, géo., Ph. D. francois.leclerc@mern.gouv.qc.ca (rédaction) Mehdi A. Guemache, géo., Ph. D. (coordination); Claude Dion, ing., M. Sc. (lecture critique); Simon Auclair, géo., M. Sc. (révision linguistique); Céline Dupuis, géo., Ph. D. (version anglaise); Nathalie Bouchard et Ricardo Escobar Moran (montage HTML). |
Révision(s) | Mélanie Beaudette, géo., M. Sc. melanie.beaudette@mern.gouv.qc.ca; Yannick Daoudene, géo., Ph. D. yannick.daoudene@mern.gouv.qc.ca (rédaction) Mehdi A. Guemache, géo., Ph. D. (coordination); James Moorhead, géo., M. Sc. (lecture critique); Simon Auclair, géo., M. Sc. (révision linguistique); Céline Dupuis, géo., Ph. D. (version anglaise). |