La Suite de la Rivière Pons est constituée d’opdalite homogène à structure porphyroïde (Simard et al., 2009; MRNF, 2010; Simard et al., 2015). La roche est magnétique, bien foliée, gris légèrement verdâtre en cassure fraiche et gris jaunâtre clair ou brun jaunâtre en patine. La structure porphyroïde est définie par la présence de 10 à 30 % de phénocristaux de feldspath potassique de 1 à 4 cm de longueur bien alignés dans la foliation. L’opdalite renferme 5 à 15 % de minéraux ferromagnésiens constitués de biotite, de clinopyroxène, d’orthopyroxène et d’une proportion mineure de hornblende verte.

En lame mince, l’opdalite de la Rivière Pons présente une microstructure hétérogranulaire et une granulométrie moyenne (Simard et al., 2009). Les minéraux ferromagnésiens consistent en bâtonnets de biotite (3 à 8 %) brun foncé à rouge généralement en amas, de clinopyroxène (1 à 3 %) faiblement altéré en hornblende verte et en chlorite, d’orthopyroxène (<2 %) partiellement remplacé par un amalgame de chlorite-actinote ± hornblende verte ± chlorite. Les structures myrmékitiques, perthitiques et, localement, antiperthitiques sont bien développées. Les grains d’apatite, de sphène, de magnétite et d’actinote sont communs.

Localement, la proportion de feldspath potassique peut être plus importante et la roche est de composition plus granitique (charnockitique). Elle possède alors une teinte légèrement rosée et contient <3 % de minéraux ferromagnésiens (Simard et al., 2009; MRNF, 2010; Simard et al., 2015). La Suite de la Rivière Pons renferme des enclaves de paragneiss de même nature que celles du Complexe de Grosbois ainsi que des injections de granite tardif appartenant aux suites de Joinville et de LeFrançois (Simard et al., 2009; Simard et al., 2015).

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