Le Pluton de Kiask est initialement rattaché au Pluton de Holmes par Longley (1946) qui le définit comme le « Gneiss de Holmes ». À l’intérieur du pluton gneissique, Longley (1946) identifie une zone moins gneissique constituée de diorite quartzifère massive à grain grossier qui correspond approximativement à l’actuel Pluton de Kiask. Hocq (1990) dissocie les deux intrusions dans ses travaux de cartographie, mais ne distingue pas la composition d’orthogneiss tonalitique ou granodioritique à biotite ± hornblende. Le nom de Pluton de Kiask apparaît dans les travaux de Simard (1997a, 1997b) et de Grant (2003) pour décrire une tonalite massive à grain grossier renfermant jusqu’à 5 % de feldspath potassique. Hammouche et Karris (2014) et Hammouche (2017) décrivent plutôt une granodiorite légèrement foliée à grain moyen et grossier. La foliation très faible et le grain grossier distinguent ces roches de l’unité nAhol2 du Pluton de Holmes (Hammouche, 2017). Le nom fait référence à la rivière Kiask qui coule au nord du pluton et se déverse dans le lac éponyme (feuillet 32F02-200-0102).

Le Pluton de Kiask est constitué de granodiorite et de tonalite légèrement foliées de granulométrie moyenne à grossière. La roche est composée de biotite (10 %), d’épidote (5 à 10 %), de chlorite et, localement, de muscovite (≤1 %) (Hammouche et Karris, 2014; Hammouche, 2017). Localement, cette intrusion est coupée par des dykes décimétriques de granite à biotite massif à grain moyen et par des veines centimétriques de quartz (Hammouche, 2017).

Citation suggérée