Dernière modification : 4 décembre 2020
Auteur : | Beauchamp et al., 2018 |
Âge : | Néoarchéan |
Coupe type : | Aucune |
Région type : | Région de l’île Bohier (feuillets SNRC 33A07, 33A08 et 23D05 et 23D12) |
Province géologique : | Province du Supérieur |
Subdivision géologique : | Sous-province d’Opatica |
Lithologie : | Roches métasédimentaires |
Type : | Lithostratigraphique |
Rang : | Groupe |
Statut : | Formel |
Usage : | Actif |
- Aucune
Historique
La Ceinture de roches vertes de la Haute-Eastmain (CRVHE) a été cartographiée pour la première fois par la Commission géologique du Canada lors de travaux de reconnaissance géologique couvrant une importante superficie de la région d’Eeyou Istchee Baie-James. À cette époque, Eade (1966) avait identifié un lambeau principal de roches vertes au nord des monts Otish, sans toutefois définir ses extensions. La CRVHE a été mieux circonscrite par les travaux de Hocq (1985), de Roy (1985, 1988), de Couture (1986, 1987a, 1987b, 1987c, 1993) et de Couture et Guha (1990). Couture (1986) a été le premier à diviser les roches de la CRVHE en deux ensembles lithostratigraphiques, soit le Groupe de Bohier, essentiellement composé de roches métasédimentaires, et le Groupe de René, qui comprend majoritairement des roches métavolcaniques. Beauchamp et al. (2018) ont ajouté une nouvelle subdivision au Groupe de Bohier qui comprend les paragneiss et les wackes à biotite (nAbh1), une unité qui a été observée dans la branche est de la CRVHE. Ils ont aussi ordonné les unités et les étiquettes du Groupe de Bohier de façon à respecter l’ordre stratigraphique nouvellement établi. La séquence tufacée (nAbh3) a aussi été ajoutée au groupe suite aux travaux du Ministère dans le secteur du lac Cadieux (Beauchamp, 2020).
Description
Le Groupe de Bohier désigne les roches métasédimentaires appartenant à la CRVHE située dans la partie NE de la Sous-province d’Opatica. Ces roches sont métamorphisées au faciès des amphibolites (Couture, 1987a; Roy, 1988; Talla Takam et al., en préparation). Comparativement aux roches métasédimentaires du Complexe de Laguiche (Sous-province d’Opinaca), celles du Groupe de Bohier n’ont que très peu ou pas du tout été affectées par le phénomène de fusion partielle. Le Groupe de Bohier est composé de quatre (4) unités informelles : le paragneiss et le wacke à biotite (nAbh1), le paraschiste nodulaire à aluminosilicates (nAbh1a), le conglomérat (nAbh2) ainsi que le tuf (nAbh3)
Selon les analyses géochimiques d’échantillons récoltés dans le secteur de l’île Bohier (Beauchamp et al., 2018), les protolites des roches du Groupe de Bohier sont principalement des wackes (Herron, 1988). Leur composition varie de 60 à 70 % SiO2, 12 à 17 % Al2O3, 5 à 12 % Fe2O3T, 1 à 6 % MgO, 0,05 à 2,5 % MnO, 1 à 5 % CaO, 0,5 à 4 % Na2O, 1 à 4 % K2O et 0,3 à 1,5 % TiO2. Les spectres des terres rares sont fractionnés et caractérisés par un enrichissement en terres rares légères par rapport aux terres rares lourdes. L’unité nAbh1a, qui contient localement jusqu’à 25 % de grenat, est plus enrichie en terres rares lourdes (La/YbNC = 7,6 et Gd/YbNC = 1,6) que l’unité nAbh2 (La/YbNC = 13,2, Gd/YbNC = 2,1), qui contient <2 % de grenat. L’unité nAbh1a se démarque aussi par une anomalie négative en Eu plus forte que dans l’unité nAbh1. Le diagramme du rapport Th/Sc contre le rapport Zr/Sc (McLennan et al., 1993) montre que les roches sédimentaires du Groupe de Bohier n’ont pas été affectées par les processus de recyclage et de concentration de minéraux lourds. Le diagramme d’environnement tectonique (Bhatia et Crook, 1986) indique que les roches du Groupe de Bohier se seraient mises en place dans un contexte comparable aux arcs continentaux actuels.
Groupe de Bohier 1 (nAbh1) : Paragneiss et wacke à biotite
L’unité nAbh1 représente un paragneiss granoblastique de wacke et un wacke stratifié contenant de 20 à 30 % de biotite. Le litage primaire est localement visible et marqué par une alternance de lits silteux plus foncés et de lits gréseux plus pâles. Des figures sédimentaires, comme le granoclassement, sont préservées sur les affleurements les moins recristallisés. Les grains de quartz et de plagioclase sont enchevêtrés et néoblastiques. La foliation est faiblement développée et caractérisée par une orientation préférentielle des feuillets de biotite. L’assemblage typique est constitué de quartz, de plagioclase maclé à des niveaux variables et saussuritisé, de biotite, de feldspath potassique et de traces de chlorite, d’épidote, d’apatite et de zircon. Ces roches sédimentaires non magnétiques sont coupées par 2 à 10 % de veinules millimétriques à centimétriques de quartz blanc ± calcite. Un granite massif, blanc à rosé, à granulométrie grossière à pegmatitique et contenant <5 % de muscovite-biotite injecte les roches métasédimentaires.
Groupe de Bohier 1a (nAbh1a) : Paraschiste nodulaire à aluminosilicates et niveaux de métaconglomérat
L’unité nAbh1a représente un ensemble de roches métasédimentaires alumineuses d’origine pélitique. Dans le rapport de Couture (1987a), cette unité a été décrite comme des roches métasédimentaires fines et alumineuses. Le paraschiste est constitué d’un assemblage à biotite-muscovite-quartz-plagioclase-sillimanite (ou fibrolite)-grenat-cordiérite. Des traces de staurotide, de tourmaline, d’amphibole, de chlorite, d’épidote, d’apatite, de zircon, de sphène, de rutile et de minéraux opaques ont été observées en lame mince. Ces roches ont subi un métamorphisme au faciès des amphibolites supérieures. Le litage primaire est bien préservé au sein de cette unité métasédimentaire; il est reconnaissable grâce aux variations des assemblages métamorphiques. Les lits argileux, plus alumineux, sont tapissés d’aluminosilicates, principalement de sillimanite. Les lits gréseux contiennent moins d’aluminosilicates et comportent du grenat. Les affleurements de paraschiste à aluminosilicates sont très déformés et affectés par un plissement serré à isoclinal.
Au microscope, les échantillons montrent la présence d’au moins deux schistosités ainsi que la relation angulaire entre le litage primaire et la fabrique régionale principale. Les porphyroblastes de sillimanite sont très communs dans les paraschistes. Ils forment des nodules ou des fibres blanchâtres en relief positif à la surface des affleurements. Les nodules de sillimanite sont millimétriques, généralement pluricentimétriques (0,5 à 5 cm). Ils semblent remplacer des pseudomorphes d’andalousite et sont partiellement rétrogradés en muscovite. Certains affleurements au cœur de l’île Bohier sont tapissés de sillimanite, celle-ci pouvant représenter jusqu’à 50 % de la roche. Cette abondance d’aluminosilicates suggère que l’unité a subi une altération alumineuse et/ou un lessivage important des éléments alcalins. Le grenat, millimétrique à pluricentimétrique, est automorphe et pœciloblastique. Il contient plusieurs inclusions de quartz, de biotite et de muscovite. Une relation angulaire entre l’orientation des inclusions dans le grenat et la trace de la foliation principale est notée dans certaines lames minces. Le grenat observé est isolé ou en amas. Une couronne de quartz formant un halo d’appauvrissement est présente autour du grenat. Le plagioclase, localement maclé, est partiellement à totalement damouritisé. La biotite forme des feuillets dont l’orientation préférentielle souligne la schistosité principale. Elle est souvent enchevêtrée avec de la muscovite. Deux générations de muscovite sont présentes : la première forme de minces feuillets alignés selon la foliation principale, la seconde forme de larges prismes surimposés à la foliation. La cordiérite, lorsqu’elle est présente, forme des plages pœcilitiques fortement pinnitisées. Certains affleurements de paraschiste de l’île Bohier sont impossible à identifier à cause d’une importante altération pénétrative en grenat-quartz ± tourmaline ± amphibole.
Groupe de Bohier 2 (nAbh2) : Conglomérat
L’unité nAbh2 représente un ensemble dominé par des conglomérats polygéniques. Le pourcentage de fragments varie de 50 à 85 %. La proportion de castes est localement difficile à évaluer. À cause de la recristallisation, les fragments ayant la même composition que la matrice sont indiscernables. La fraction grossière du conglomérat est composée de blocs et de cailloux arrondis à subarrondis de granitoïdes (tonalite, granodiorite, diorite quartzifère et diorite) et de gabbro. Des cailloux et des galets de roche intrusive felsique et intermédiaire, de roche volcanique (felsique, mafique et ultramafique), de tuf et de roche métasédimentaire sont aussi présents au sein du conglomérat. Les fragments sont millimétriques à décimétriques et leur morphologie montre qu’ils ont subi une déformation principalement en aplatissement plutôt qu’en constriction. Les plus gros clastes de roche intrusive font jusqu’à 70 cm de largeur, ce qui témoigne d’un régime dynamique de mise en place. Certains affleurements de conglomérat fortement déformés ont une allure rubanée causée par un fort aplatissement local des clastes (affleurement 17-FM-2063).
La composition de la matrice du conglomérat varie latéralement. Le conglomérat dans la branche ouest (secteur du lac Dolent) se distingue par sa matrice vert foncé composée d’amphibole (50 à 75 %), de plagioclase (15 à 25 %), de quartz (5 %), d’épidote et de traces de sphène, de rutile et de minéraux opaques.
Le conglomérat dans le secteur de l’île Bohier expose une matrice gris pâle dont la composition est similaire à celle du paraschiste de l’unité nAbh1a. La matrice contient de la muscovite, de la biotite, du quartz, du plagioclase, du grenat et des proportions moindres de sillimanite, de staurotide et de cordiérite. Sur l’île Bohier, deux types de conglomérat ont été observés. Le plus fréquent est le conglomérat à fragments jointifs, supporté par des clastes felsiques. Ce dernier est en contact net avec un conglomérat monogénique à fragments flottants (affleurement 17-AB-1071). Ce dernier contient 5 à 10 % de cailloux de quartz ainsi que des galets felsiques (volcanite et tonalite). La matrice du conglomérat monogénique (de type paraschiste) est riche en quartz, en muscovite, en feldspath, en biotite avec des proportions mineures de sillimanite et de grenat millimétrique (traces à 1 %).
Le changement de composition de la matrice et l’hétérogénéité des clastes tendent à indiquer une érosion progressive des roches volcaniques proximales durant la sédimentation. Le conglomérat à matrice vert foncé situé au cœur de la branche ouest de la CRVHE (secteur du lac Dolent) serait issu de l’érosion de la séquence volcanique mafique sous-jacente. Le conglomérat de l’île Bohier à matrice gris pâle et à fragments majoritairement felsiques proviendrait de l’érosion d’un pluton et d’un édifice felsique altéré à proximité.
Groupe de Bohier 3 (nAbh3) : Tuf felsique à mafique
Couture 1987a avait documenté la présence d’une unité mixte de tuf et de basalte très déformée au nord du lac Lépante, mais il n’en avait pas fait d’unité cartographiable. Suite aux travaux dans la région du lac Cadieux, Beauchamp (2020) a jugé pertinent d’introduire l’unité nAbh3 pour représenter les tufs. L’unité nAbh3 correspond à une séquence de tufs beige-rosé à verdâtre de composition felsique à intermédiaire intercalée dans des niveaux verdâtres interprétés comme des tufs mafiques. Ces tufs présentent un rubanement millimétrique (laminations) à centimétrique causé par des variations compositionnelles. Malgré la déformation, la stratification (S0) est visible, mais parallélisée selon la forte foliation. De petits fragments arrondis et très allongés soulignent l’origine volcanoclastique de la roche (Couture, 1987a).
Épaisseur et distribution
Le Groupe de Bohier appartient à la CRVHE, située dans la partie NE de la Sous-province d’Opatica. Le conglomérat (nAbh2) occupe la partie centrale de la branche ouest de la CRVHE et la portion ouest de l’île Bohier. L’unité de paragneiss et de wacke (nAbh1) occupe la partie centrale de la branche est. Les unités nAbh1 et nAbh2 occupent le cœur de synclinaux et sont bordées de part et d’autre par les volcanites mafiques du Groupe de René. L’unité de paraschiste à aluminosilicates (nAbh1a) se situe dans la branche sud de la CRVHE et dans le secteur de l’île Bohier. À l’île Bohier, on observe un passage progressif de l’unité nAbh2 à l’unité nAbh1a en allant vers le sud et l’est. Des bancs de conglomérat (nAbh2) sont intercalés dans des lits de paraschiste (nAbh1a; affleurements 17-JM-6080 et 17-FM-2057). L’unité de conglomérat (nAbh2) passe latéralement à une unité de tuf mixte (nAbh3) dans la partie occidentale de la branche ouest de la CRVHE. Les roches métasédimentaires du Groupe de Bohier ont une extension latérale de 50 km selon une direction NE-SW et une épaisseur de 0,3 à 3 km.
Datation
Deux échantillons de conglomérat du Groupe de Bohier (nAbh2) ont été prélevés durant l’été 2017 pour une datation isotopique U-Pb de zircons détritiques (Beauchamp et al., 2018). Le premier échantillon a une matrice gris pâle (affleurement 17-JM-6027), tandis que le second possède une matrice vert foncé (affleurement 17-JF-5071).
Le conglomérat à matrice pâle se trouve au cœur de l’île Bohier et se compose essentiellement de clastes de tonalite et de roche volcanique felsique. Une seule population de zircons a été identifiée. L’âge des zircons détritiques indique que ce conglomérat serait issu majoritairement de l’érosion de roches felsiques datées à 2763 ±3 Ma. Ce conglomérat provient probablement de l’érosion des roches volcaniques de la Formation de Roman (2770 ±3 Ma, Davis et Sutcliffe, 2018b; 2770 ±6 Ma, Davis et Sutcliffe, 2018a) et du Pluton de l’Île Bohier, qui est synvolcanique (2771 ±6 Ma, Davis et Sutcliffe, 2018b).
L’affleurement de conglomérat à matrice vert foncé se situe dans la branche ouest de la CRVHE; il se trouve à 1,5 km au sud du lac Dolent. Il montre une matrice riche en amphibole et contient des clastes felsiques de tonalite, des clastes mafiques de basalte ou de gabbro, et une fraction mineure de clastes intermédiaires. La majorité des âges provenant des zircons du conglomérat à matrice foncée se distribuent autour de deux âges, soit 2712 ±6 Ma et 2836 ±10 Ma (Davis et Sutcliffe, 2018b). Ce conglomérat proviendrait de l’érosion d’un socle mésoarchéen et de roches néoarchéennes. La population de zircons la plus jeune datée à 2712 ±6 Ma (Davis et Sutcliffe, 2018b) représente l’âge maximal de sédimentation des roches du Groupe de Bohier.
La faible variation des âges obtenus semble indiquer que la provenance du matériel érodé serait limitée et que la distance de transport serait restreinte.
Relation(s) stratigraphique(s)
Les roches métasédimentaires du Groupe de Bohier recouvrent en discordance les unités métavolcaniques du Groupe de René (Beauchamp et al., 2018); cette discordante est masquée par une faille. Cette interprétation stratigraphique diffère de celle proposée par Hocq (1985), Couture (1987) et Roy (1988) qui situaient les roches sédimentaires du Groupe de Bohier à la base de la séquence, sous les unités du Groupe de René. Elle se rapproche davantage de celle de Boldy et al. (1984) qui proposaient de placer les roches métavolcaniques du Groupe de René à la base de la succession stratigraphique.
Les unités nAbh1 et nAbh2 sont coupées par un granite à grain grossier à pegmatitique contenant de la muscovite et des proportions mineures de biotite et de tourmaline (affleurement 17-AB-1071) s’apparentant à la Suite de Wahemen. Des veines et des veinules de quartz et des injections de granite plissées et boudinées sont présentes dans les roches métasédimentaires du Groupe de Bohier. La Suite de Cadieux coupe la partie sud de l’unité nAbh1 dans les branches est et ouest de la CRVHE. La Faille de chevauchement de Bart marque un contact franc entre les paraschistes à aluminosilicates de cette ceinture et les paragneiss de wacke migmatisés à biotite (± grenat ± cordiérite) de la Sous-province d’Opinaca.
Paléontologie
Ne s’applique pas.
Références
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Autres publications
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Citation suggérée
Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN). Groupe de Bohier. Lexique stratigraphique du Québec. https://gq.mines.gouv.qc.ca/lexique-stratigraphique/province-du-superieur/groupe-de-bohier [cité le jour mois année].
Collaborateurs
Première publication |
Anne-Marie Beauchamp, ing., M. Sc. anne-marie.beauchamp@mern.gouv.qc.ca (rédaction) Mehdi A. Guemache, géo., Ph. D. (coordination); Mélina Langevin, B. Sc. (lecture critique); Simon Auclair, géo., M. Sc. (révision linguistique); Céline Dupuis, géo., Ph. D. (version anglaise); Nathalie Bouchard (montage HTML). |
Révision(s) |
Anne-Marie Beauchamp, ing., M. Sc. anne-marie.beauchamp@mern.gouv.qc.ca (rédaction) Mehdi A. Guemache, géo., Ph. D. (coordination); Patrice Roy, géo., M. Sc. (lecture critique); Simon Auclair, géo., M. Sc. (révision linguistique); Céline Dupuis, géo., Ph. D. (version anglaise); Ricardo Escobar Moran (montage HTML). |