Charbonneau (1981) a été le premier à identifier une masse granitique à l’endroit du Pluton de La Ribourde. Ce n’est que dix ans plus tard, dans le cadre de la synthèse cartographique de la région de Chapais (Charbonneau et al., 1991), que le « stock de granitoïde » devient le Stock de La Ribourde. Lors du levé géologique de la région du ruisseau aux Alouettes (Beaudette et Daoudene, 2022), l’unité est formellement nommée Pluton de La Ribourde.

Le nom de l’unité provient du lac La Ribourde situé à ~5 km au nord de l’intrusion.

Le Pluton de La Ribourde est constitué de granite à grain moyen, porphyroïde et généralement peu ou non déformé. Il est rosé en surface altérée et plutôt grisâtre en cassure fraiche. Le plagioclase représente de 30 à 40 % de la roche et le microcline compte pour ~30 %. Certains grains de feldspath sont de taille centimétrique et zonés. Les amas de minéraux ferromagnésiens représentent ~7 % de la roche. Dans les faciès déformés, l’orientation préférentielle de ces amas marque la foliation. Ils sont composés d’amphibole de type actinote-hornblende, de minéraux opaques, d’épidote et de sphène. La matrice est principalement constituée de quartz qui se présente en grains xénomorphes à extinction ondulante. Localement, les grains de quartz sont plus grossiers et forment des amas. L’apatite est également présente en traces.

Des analyses géochimiques d’échantillons choisis révèlent que le Pluton de La Ribourde possède une composition de granite d’affinité calco-alcaline (Beaudette et Daoudene, 2022). 

Sur la carte du gradient vertical du champ magnétique résiduel (Keating et D’Amours, 2010), le Pluton de La Ribourde apparaît comme une anomalie positive, arrondie et homogène de ~0,07 à 0,30 nT.