Pluton de Camflo
Étiquette stratigraphique : [narc]caf
Symbole cartographique : nAcaf
 

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Subdivision(s) informelle(s)
La numérotation ne reflète pas nécessairement la position stratigraphique.
 
Aucune
 
Auteur(s) :
Latulippe, 1976; Sauvé et Makila, 1987
Âge :
Néoarchéen 
Stratotype :
Aucun
Région type :
Feuillet SNRC 32D01
Province géologique :
Subdivision géologique :
Sous-province de l’Abitibi
Lithologie :Monzonite quartzifère
Catégorie :
Lithodémique
Rang :
Lithodème
Statut :Formel
Usage :Actif

 

 

 

 

Historique

La reconnaissance du « stock » ou Pluton de Camflo s’est avérée intimement liée à la campagne de forage qui a permis la découverte de la mine Camflo (voir Camflo Mines Ltd, 1979; Meikle et Scherkus, 1979). Ainsi, l’appellation « stock de Camflo » a été évoquée pour la première fois en 1962 suite à sa découverte lors d’une campagne de forage effectuée par la société Camflo Matagami Mines Ltd, laquelle a été créée en 1958 par Gordon Cameron et Jack Florence. Le nom « Camflo » est d’ailleurs dérivé de la combinaison de leurs noms Cameron et Florence (Zweng, 1993). Ce pluton étant situé dans le canton de Malartic, il ne présente aucun affleurement en surface, ce qui explique son absence dans les nombreuses campagnes de cartographie antérieures à cette période.

En 1962, la Camflo Matagami Mines Ltd (éventuellement Camflo Mines Ltd) a fait l’acquisition de claims dans ce secteur prometteur qui suscitait l’intérêt des producteurs d’or (Sauvé et Makila, 1987). L’exploration a débuté par un levé magnétique détaillé (Fox, 1958) qui a mis en évidence plusieurs cibles et anomalies aurifères au contact entre les roches sédimentaires du Groupe de Kewagama et les volcanites du Groupe de Malartic. Les trois premiers forages ont coupé des sections stériles du pluton. Treize autres forages ont été réalisés avant d’atteindre les premières intersections minéralisées en or. Le fonçage du puits débuta à l’été 1963 et la production en 1965 (Trudel et Sauvé, 1992; Zweng, 1993). Camflo Mines Ltd (1979) décrit l’historique entourant la mise en production de cette opération minière. En 1984, Barrick Ressources fusionne avec Camflo Mines Ltd. La mine Camflo a été active de 1965 à 1992 et a produit plus de 1,5 million d’onces d’or. Depuis, peu de travaux ont été entrepris sur la propriété par les diverses compagnies propriétaires, soit Mines Richmont (1993-2017), Corporation aurifère Monarques (2017-2021), Yamana Gold (2021-2023) et Agnico Eagle (2023-en cours). En 2021 et 2022, Minière O3 a effectué des travaux d’exploration sur les secteurs des anciens gisements de « Mine Malartic Hygrade : Orion No 8 » et de Mine Marban (Trudeau et Raymond, 1992; Bertrand-Blanchette, 2016; Huertas et al., 2022). Ces travaux visaient les éventuelles extensions en profondeur du gisement Camflo et servaient à vérifier la présence d’autres zones aurifères comparables à hautes teneurs. Ce secteur a fait l’objet d’un levé aéromagnétique détaillé en 2020 (Mouge, 2020).

Du côté des publications gouvernementales du Ministère, le Pluton de Camflo apparaît pour la première fois en 1962 sur la carte d’Ingham et Latulippe portant sur le quart SE du canton de Malartic. Ces auteurs le situent d’abord au sein des unités volcaniques de la Formation de Héva. Ce pluton se voit initialement attribué une composition identique à celle des filons-couches gabbroïques/dioritiques environnants. Sa position approximative et sa composition, variant de monzonite quartzifère à syénite selon les travaux miniers, sont plus tard décrites dans un livret-guide d’excursion (Latulippe, 1976) qui couvre les régions de Val-d’Or et de Malartic. Meikle et Scherkus (1979) précisent plus en détail les formes et les aspects géométriques du Pluton de Camflo, tels qu’ils sont approximativement illustrés sur les cartes actuelles (Pilote, 2013). Les descriptions pétrographiques qui suivent ont principalement été tirées des travaux de Meikle et Scherkus (1979), de Chainey (1983), de Sauvé et Makila (1987; 1990), de Zweng (1993) et de Zweng et al. (1993).

 

Description

Le Pluton de Camflo a historiquement été décrit comme une syénite quartzifère (Trudel et Sauvé, 1992). Il s’agit d’une intrusion felsique porphyroïde leucocrate, dont la couleur varie de brun chocolat à gris et à rosé. Ce pluton se compose essentiellement de feldspath (70 %) et de quartz (20 %). Les cristaux de feldspath mesurent 3 à 5 mm en moyenne et se présentent majoritairement sous la forme de mésoperthite, laquelle étant composée principalement d’albite et de microcline. Ces cristaux forment la majorité de la roche et sont de texture subutomorphe. Le stock contient également une proportion notable (10-15 %) de cristaux d’albite automorphe (Sauvé et Makila, 1987; 1990).  Les cristaux d’albite se présentent sous la forme de microlites dont les cœurs sont communément épidotisés. Ces cristaux sont uniformes et libres d’inclusions à leur bordure (Zweng, 1993; Zweng et al., 1993). Le quartz est principalement interstitiel aux phénocristaux de feldspath, visible là où la roche est la moins déformée. Les grains sont plutôt aplitiques là où la texture est porphyroïde (Sauvé et Makila, 1990). Le reste du stock est composé d’amas de grains de carbonates, de biotite, de chlorite, de quartz, de pyrite et localement de magnétite. Ces amas représenteraient le remplacement des minéraux ferromagnésiens originaux (Sauvé et Makila, 1990).

La nature et l’abondance relative des feldspaths apparaissent variables et ambigües. Le nom de la roche semble varier, selon les auteurs, entre une syénite quartzifère et une monzonite (quartzifère). Sauvé et Makila (1987) décrivent le pluton comme étant une monzonite quartzifère. Dans des publications subséquentes, Sauvé et Makila (1990) et Trudel et Sauvé (1992) utilisent l’appellation de syénite quartzifère. Cette ambiguïté viendrait du fait que, dans les échantillons sélectionnés, 65 % des cristaux de feldspath sont des mésoperthites (Chainey, 1983). La mésoperthite montre couramment de fines zones concentriques plus riches en microcline ou en albite. Elle serait formée par exsolution d’un feldspath alcalin. Sauvé et Makila (1987; 1990) proposent que « deux feldspaths se sont probablement formés au tout début de la cristallisation magmatique, suivi ensuite uniquement de la cristallisation de feldspath alcalin ». Cette interprétation suggère que le pluton s’apparente à la famille des granites « hypersolvus » ou granites à un feldspath (Martin et Bonin, 1974; Sauvé et Makila, 1987). Selon Zweng (1993), le pluton serait plutôt constitué de 35 % de feldspath potassique, 35 % de plagioclase et d’approximativement 20 % de quartz, ce qui correspondrait à la composition d’une monzonite quartzifère selon la classification de Streckeisen (1976). Les analyses géochimiques disponibles appuient également l’interprétation que le pluton serait de composition quartzo-monzonitique, notamment avec les graphiques de De la Roche (1980) et de Middlemost (1985), qui ont été établis avec le calcul de la norme CIPW à l’aide du logiciel Lithomodeleur (Trépanier, 2011).

Zweng (1993) et Zweng et al. (1993) estiment que les échantillons étudiés par Chainey et Sauvé ont été sélectionnés dans des secteurs trop intensément altérés du pluton. Bien que les études pétrographiques de Chainey et Sauvé ont montré que l’altération hydrothermale affectait la quasi-totalité du stock, Zweng souligne que les observations faites et les textures identifiées dans ces études précédentes ne doivent pas être interprétées comme étant d’origine magmatique. Ces échantillons montreraient une modification partielle à quasi complète des textures primaires, dueà l’altération hydrothermale (la roche étant communément coupée par des veines et veinules aurifères) ainsi qu’à la déformation régionale. Zweng (1993) a sélectionné ses échantillons plus en profondeur, où il prétend être en mesure d’interpréter la présence de textures primaires.  

En lame mince, la monzonite quartzifère montre une texture granulaire hypidiomorphique où la variation de la granulométrie est progressive et essentiellement continue. Les phénocristaux de feldspaths définissent la texture porphyroïde, laquelle représenterait la texture primaire de la masse intrusive (Chainey, 1983). Le microcline est subutomorphe et présente des textures en jupe écossaise caractéristiques bien développées, formées par des lamelles d’albite et de péricline. Des petits grains de plagioclase sont présents en inclusions. Localement, des anneaux de croissance concentriques de microcline et d’albite couvrent la bordure externe des phénocristaux.

La composition chimique du Pluton de Camflo a été étudiée en détail par Chainey (1983). Ce stock se distingue des autres intrusions de la région par sa forte teneur en K2O, tandis que les autres intrusions montrent plutôt de valeurs plus faibles, cohérentes avec une composition plutôt tonalitique. Il montre des teneurs en Fe, Mg et Ca plus faibles que ces voisins intrusifs, avec toutefois de fortes teneurs en Ba. L’étude de Chainey (1983) a été réalisée à partir d’échantillons sélectionnés à diverses élévations de la mine, jusqu’à une profondeur de 1 km. Les minéraux d’altération principaux sont la séricite, la biotite, le carbonate et la chlorite. Il subdivise ses échantillons en deux classes, soit (1) légèrement à modérément cataclasés, et (2) fortement cataclasés. Ces deux classes présentent des compositions régulièrement constantes pour tous les éléments, mais elles se démarquent toutefois par des écarts importants dans la deuxième classe pour le sodium (Na) et le potassium (K), causés par une forte albitisation.

Le Pluton de Camflo est l’hôte d’une importante minéralisation aurifère dans le secteur de Malartic (voir ci-contre les deux figures tirées de Meikle et Scherkus, 1979). De petits grains disséminés de pyrite sont présents partout dans le corps monzonitique. Ce pluton présente une anomalie géochimique pouvant atteindre 250 ppb Au pour l’ensemble du pluton, incluant ses apophyses. Il est intensément fracturé et coupé par de nombreuses veinules de quartz, dont certaines sont minéralisées. Les veines sont planes ou sinueuses et d’épaisseur millimétrique à centimétrique. Les épontes sont localement foliées et « lessivées ». La monzonite quartzifère encaissante est également cisaillée et séricitisée sur des épaisseurs décimétriques à métriques (Sauvé et Makila, 1987). Les failles contiennent des lentilles de veines décimétriques de quartz saccharoïde blanc ou bleuté, avec du carbonate et de la pyrite. Les plus hautes teneurs en or sont contenues principalement au sein de ces veines de quartz (Zweng, 1993; Zweng et al., 1993), lesquelles définissent globalement la géométrie et les zones économiques du gisement.

Selon Zweng (1993) et Zweng et al. (1993), les épisodes d’altération et de minéralisation se diviseraient en quatre étapes : (1) une altération précoce, (2) une altération principale, (3) une altération transitionnelle et (4) une altération tardive. Ces divisions sont basées sur les relations de recoupement et sur l’interaction entre les veines et la roche encaissante. En premier lieu (1), on trouve des veines précoces de quartz-microcline-calcite-fluorite à texture pegmatitique ainsi que des « veines subhorizontales » de quartz-calcite. Ces veines, ainsi que le Pluton de Camflo lui-même et les dykes d’aplite sont affectés par un assemblage d’altération à actinolite-épidote ± chlorite formé possiblement lors d’un épisode de métamorphisme rétrograde ou d’altération propylitique. La phase d’altération principale (2) contient la minéralisation aurifère, laquelle s’est mise en place dans des veines logées dans des failles ductiles-cassantes. On observe dans ces veines de la titanite et une altération potassique dans les épontes (Zweng, 1993). L’étape d’altération transitionnelle (3) correspond à une réouverture des zones de failles ductiles-cassantes et à une mise en place de filons aurifères à quartz-pyrite ayant une enveloppe d’altération schisteuse d’une épaisseur de 1 à 2 m en quartz-séricite-albite-pyrite qui a lessivé l’or de la roche hôte. La titanite identifiée dans les veines formées lors de l’étape d’altération principale est remplacée par un assemblage à rutile-calcite-quartz associéà une altération en séricite superposée. Finalement, l’étape d’altération tardive (4) comprend une série de veinules de quartz-tourmaline, de stringers de pyrite et de chlorite en remplissage de fractures (Zweng, 1993; Zweng et al., 1993). Très peu d’or est associé à cette étape. 

Selon Trudel et Sauvé (1992), les minéralisations seraient d’âge syncinématique et contrôlées par des plis et fractures d’orientation E-W, contemporains à la phase de déformation régionale. La mine Camflo occuperait la charnière d’un petit pli formé lors de cette déformation. Le minerai ne se distingue pas visuellement de la monzonite quartzifère stérile, excepté dans les zones de fortes minéralisations (Meikle, 1970; Sauvé et Makila, 1987). Les analyses indiquent des contacts nets entre les zones stériles et les zones de minerai (Mahoney, 1967; Sauvé et Makila, 1987), illustrés communément par des chutes brutales des teneurs aurifères.

 

Épaisseur et distribution

Le Pluton de Camflo est situé sur le flanc sud d’un anticlinal synforme, à 3 km au nord de la Faille de Cadillac (Sauvé et Makila, 1987; Pilote, 2013). De forme subcylindrique, il présente en plan un diamètre moyen de ~200 m, avec une plongée de 55° vers le NE. En profondeur, le pluton s’oriente de plus en plus à la verticale, atteignant une plongée de 67° à 730 m (2400 pieds) de profondeur (Zweng, 1993). Son contact avec la roche encaissante est plutôt net; cependant, de nombreuses apophyses de monzonite, d’orientation généralement E-W et à pendage abrupt vers le nord, contribuent à l’irrégularité de la forme du pluton (Zweng, 1993). Ces dykes mesurent 1 à 2 m d’épaisseur et sont presque aussi grossièrement grenus que le corps intrusif principal. Selon Sauvé et Malika (1987), cette forme irrégulière s’avère très variable de niveau en niveau, mais la superficie reste relativement constante en profondeur. 

Le Pluton de Camflo est coupé par un réseau de failles tardives orientées ESE à pendage modéré (15-60°), dont le mouvement est généralement inverse, qui contrôlent la minéralisation à l’extérieur de l’intrusion. Ce pendage diffère du pendage abrupt des grandes zones cisaillées (Trudel et Sauvé, 1992). 

 

Datation

Une datation en U-Pb sur titanite (Jemielita et al., 1990) a livré un âge de cristallisation de 2680 Ma. Une datation en U-Pb a été effectuée sur des zircons du Pluton de Camflo (Zweng, 1993; Zweng et al., 1989), indiquant un âge de mise en place aux alentours de 2685 Ma. Cet âge est comparable à celui obtenu pour la tonalite coupant la minéralisation aurifère au gisement d’Orion no. 8 (2680 ±1 Ma; voir Pilote et al., 2013; Bertrand-Blanchette, 2016).

UnitéÉchantillonSystème isotopiqueMinéralÂge de cristallisation (Ma)(+)(-)Référence(s)
nAcafCamflo syeniteU-PbTitanite268044Jemielita et al. (1990)
CAMFLOU-PbZircon2685108Zweng et al. (1993)

Relations stratigraphiques

Le Pluton de Camflo s’est mis en place au sein des unités sédimentaires (grès, formation de fer et conglomérat) de la Formation de Mont-Brun, du Groupe de Kewagama, près du contact faillé, plissé et renversé avec les volcanites et filons-couches gabbroïques à dioritiques du Groupe de Malartic (Sauvé et Makila, 1990). Ce contact est occupé par la Faille de La Pause (Pilote, 2013), laquelle sépare ces unités volcaniques et sédimentaires sur une extension NW-SE de >90 km. La forme irrégulière de ce pluton suggère possiblement que sa mise en place s’est faite à la faveur de multiples phases et dykes, mais les observations robustes demeurent limitées. Ce pluton contient cependant des xénolites de compositions variées de la Formation de Mont-Brun, généralement de <1 m de diamètre, mais qui peuvent atteindre jusqu’à 50 m en extension. On trouve également des dykes d’aplite qui coupent le pluton et qui sont également coupés par les veines aurifères (Zweng, 1993; Zweng et al., 1993).

Des datations U-Pb effectuées sur des cristaux de sphène provenant de veines de quartz aurifères de troisième génération donnent des âges de minéralisation de 2625 Ma, soit significativement plus jeunes (55-60 Ma) que l’âge du pluton lui-même (Zweng et Mortensen, 1989; Jemielita et al., 1989; Spooner, 1991). Cette différence est interprétée par Spooner (1991) comme le résultat de la dissolution/reprécipitation par des fluides crustaux, salins et à faible contenu en CO2 qui auraient interagi avec des concentrations d’or primaire. Cette interprétation vient du fait que le pluton présente une anomalie géochimique aurifère dans son ensemble (Chainey, 1983; Spooner, 1991).

Paléontologie

Ne s’applique pas.

Références

Publications accessibles dans SIGÉOM Examine

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HUERTAS, J.-P., GAUTHIER, M., TREMBLAY, L., 2022. 2020 à mai 2021 programme de forages, propriété Marban. O3 MINING INC. Rapport statutaire soumis au gouvernement du Québec; GM 72945, 15835 pages.

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LATULIPPE, M., 1976. EXCURSION GÉOLOGIQUE: LA RÉGION DE VAL-D’OR – MALARTIC – EXCURSION GÉOLOGIQUE DE L’I.C.M. EN AOÛT 1976. MRN; DPV 367, 129 pages.

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PILOTE, P., 2013. GÉOLOGIE – MALARTIC. MRN; CG-32D01D-2013-01, 1 plan.

SAUVÉ, P., MAKILA, A., 1987. GÉOLOGIE DE LA MINE CAMFLO – RÉGION DE MALARTIC -. SOCIÉTÉ MINIÈRE BARRICK INC, IREM; MB 87-40, 71 pages.

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Autres publications

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JEMIELITA, R.A., DAVIS, D.W., KROGH, T.E., 1990. U-Pb evidence for Abitibi gold mineralization postdating greenstone magmatism and metamorphism. Nature; volume 346, pages 831-834. https://doi.org/10.1038/346831a0

MAHONEY, G., 1968.  Étude pétrographique et minéragraphique de l’intrusion porphyrique aurifère de Camflo Mines. Projet de fin d’études, École Polytechnique de Montréal, 41 pages.

MARTIN, R.F., BONIN, B., 1974. Water and magma genesis: the association hypersolvus granite – subsolvus granite. Canadian Mineralogist; volume 14, pages 228-237. https://pubs.geoscienceworld.org/canmin/article/14/3/228/11100/Water-and-magma-genesis-the-association

MEIKLE, B.K., 1970. Camflo Mines Limited: Geology and Mining. Canadian Institute of Mining and Metallurgy Bulletin; volume 63, pages 1406-1410.

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Citation suggérée

Ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF). Pluton de Camflo. Lexique stratigraphique du Québec. https://gq.mines.gouv.qc.ca/lexique-stratigraphique/province-du-superieur/pluton-de-camflo [cité le jour mois année].

 

Collaborateurs

Première publication

Christine Vézina, géo. stag., M. Sc. christine.vezina@mern.gouv.qc.ca; Pierre Pilote, ing. géo., M. Sc. A. (rédaction)

Mehdi A. Guemache, géo., Ph. D.; Céline Dupuis, géo., Ph. D. (coordination); Simon Auclair, géo., M. Sc. (révision linguistique).

 
15 mars 2024