Longley (1946) introduit la « Monzonite quartzifère de Tonnancourt » dans la région de Tonnancourt (feuillet 21C15-200-0201) pour décrire une monzonite quartzifère à biotite. Hocq (1990) cartographie cette dernière comme l’une des dix intrusions de monzodiorite, granodiorite à hornblende et biotite situées dans la région de Lebel-sur-Quévillon. La monzonite quartzifère à biotite est nommée pluton de Tonnancourt de façon informelle dans les travaux de Grant (2003) et de façon formelle dans les travaux de Hammouche et Karris (2014). Hammouche et Karris (2014) redéfinissent l’intrusion en tant que granite à biotite et introduisent une sous-unité informelle pour décrire une phase porphyroïde à phénocristaux de feldspath potassique. Le nom fait référence au canton de tonnancourt, ainsi qu’à la rivière et au lac du même nom situés dans le feuillet 32C15-200-0201.

Le Pluton de Tonnancourt est constitué principalement de granite à biotite massif (unité nAton1). Une petite partie, au centre du pluton, présente une structure porphyroïde à phénocristaux de feldspath potassique (unité nAton1a).

Pluton de Tonnancourt 1 (nAton1) : Granite à biotite massif

Le granite à biotite est gris à rose, à grain moyen, généralement équigranulaire et massif (Longley, 1946; Hammouche et Karris, 2014). Il est caractérisé par une abondance de quartz d’apparence vitreuse, formant localement des grains automorphes et des joints bien développés (Longley, 1946). En lame mince, la roche contient ~30 % de quartz, 30 à 45 % de plagioclase (oligoclase), du microcline et de l’orthose en proportions appréciables, ainsi que ~5 % de biotite. Hammouche et Karris (2014) observent également de l’épidote et, localement, de la hornblende et de la magnétite. La roche est régulièrement fracturée avec un remplissage submillimétrique d’hématite.

Autres publications

Citation suggérée