Historique

L’intrusion a sommairement été délimitée par Imbault (1949) dans son rapport préliminaire sur la région de Maicasagi, puis désignée sous le vocable de « Granite du nord » dans la version finale (Imbault, 1954). Les travaux réalisés par le Ministère dans la région du lac au Goéland (feuillet SNRC 32F15) ont permis à Goutier (2006) de mieux définir le contour de l’unité et d’introduire le nom formel « Pluton de Maicasagi » pour désigner l’intrusion.

Le Pluton de Maicasagi est constitué de monzonite, de monzonite quartzifère, de granite et de syénite. Ce pluton possède une très forte susceptibilité magnétique. Dans la partie nord, les roches ont une patine et une cassure fraîche rose bonbon. La monzonite, le granite et la syénite sont massifs. La monzonite est à grain fin à moyen, hétérogranulaire et constituée d’albite, d’orthose et de microcline. Les minéraux mineurs et accessoires sont un pyroxène sodique partiellement altéré en amphibole bleutée, la magnétite, la titanite (grenue), l’allanite, la pistachite, le zircon, la fluorine et un carbonate. Le granite se distingue par l’abondance de fluorine et une proportion moindre de minéraux ferromagnésiens. Dans la partie sud du pluton, l’unité comprend la monzonite quartzifère, la syénite et un granite sans fluorine. La biotite, la hornblende, la titanite (grenue), la magnétite et l’allanite sont plus abondantes (jusqu’à 10 %) dans ces roches.