Le Pluton de La Tour fut décrit pour la première fois dans les travaux de Deland et Grenier (1959). Il a été nommé par la suite par Tait et al. (1990).

Le Pluton de La Tour est de composition granodioritique (Tait et al., 1990). La roche est grise à rose pâle. Elle est équigranulaire et de granulométrie fine à moyenne (légèrement plus grossière au cœur de l’intrusion).

Une légère foliation magmatique, soulignée par l’orientation des cristaux de feldspaths, est présente sur les bordures de l’intrusion. Les roches volcaniques encaissantes sont déformées et suivent le contact du pluton. Ces roches ont subi un métamorphisme de contact au faciès des amphibolites (Tait et al., 1990).

En lame mince, on observe du plagioclase en cristaux idiomorphes orientés préférentiellement. Ceux-ci sont zonés et présentent localement des textures antiperthitiques (Tait et al., 1990; Midra et al., 1994). Localement, on trouve des textures myrmékitiques. Les autres minéraux qui composent la roche sont le quartz, la microcline, la hornblende, l’épidote et des traces de biotite, sphène, zircon, apatite et oxydes de fer.

Au point de vue géochimique, on observe des différences entre les parties est et ouest du pluton (Midra et al., 1994). La partie ouest est enrichie en fer et en calcium, mais appauvrie en sodium. La partie ouest présente également des profils enrichis en terres rares légères et appauvris en terres rares lourdes.