Une masse de granitoïde correspondant au Pluton de Dupuy est cartographiée par la Commission géologique du Canada dans les années 1930 (GCG, 1936) dans la région de La Sarre (feuillet 32D14-200-0101). Dans la même région, Eakins (1970, 1973) réfère à ce petit pluton sous le nom de « granite de Dupuis ». Il est décrit en forage comme un granite (Dugas, 1963a, 1063b; Scodnick, 1988) et une roche intrusive de type granitique (monzonite quartzifère; Boutin, 1989). Il est par la suite défini comme une granodiorite à biotite-hornblende et formellement mentionné en tant que Pluton de Dupuy dans les travaux de Rive (1994), de Lacroix (1995), de Tremblay et al. (1996) et de Beausoleil (2000), toutefois sans être décrit en détail.

Le nom provient du village de Dupuy situé <1 km au SW du pluton.

Le Pluton de Dupuy est principalement constitué de granodiorite à biotite-hornblende (Rive, 1994; Lacroix, 1995; Tremblay et al., 1996). En forage, Dugas (1963a, 1063b) décrit une roche grise, localement rosée, à grain moyen, à biotite ± chlorite ± épidote. Sur la propriété Calamité contenant la zone minéralisée aurifère Dupuy-Est, Scodnick (1988) et Boutin (1989) décrivent une roche intrusive de composition granitique de couleur chamois à crème en surfaces fraiche et altérée, de granulométrie généralement grossière et massive. La roche est hétérogène et sa composition est variable, alternant entre des zones plus mafiques contenant plus de biotite et de quartz et des zones plus felsiques qui en contiennent moins. De façon générale, elle est composée de 65 à 80 % de feldspath blanc crème (1 à 8 mm), 10 à 20 % de quartz gris pâle à gris (1 à 10 mm), 5 à 10 % de biotite noire à brun foncé (généralement 1 à 5 mm, pouvant atteindre 20 mm), ≤3 % d’épidote vert pâle (≤1 mm) et de la hornblende secondaire. La roche est affectée par une chloritisation de la biotite et une épidotisation, ainsi que par une carbonatisation, une hématitisation et une silicification associées aux fractures et aux veinules de quartz-carbonate. Quelques grains de pyrite disséminée (<1 %) sont observés dans la roche et la proportion augmente près des veinules de quartz-carbonate. La magnétite est observée en trace.

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