Suite intrusive de Rocher-Quénonisca
Étiquette stratigraphique : [narc]rok
Symbole cartographique : nArok

Première publication: 15 septembre 2017

Subdivision(s) informelle(s)

La numérotation ne reflète pas nécessairement la position stratigraphique.
nArok Péridotite
Auteur : Franconi, 1974
Âge : Précambrien / Archéen / Néoarchéen
Coupe type : Aucune
Région type : La Suite intrusive de Rocher-Quénonisca comprend l’Intrusion de Whitefish (nAwf) qui affleure principalement entre les lacs Quénonisca et Rocher (feuillets SNRC 32K09 et 32K10), l’Intrusion de Rocher (nAlrc) et une autre petite intrusion de péridotite de moins de 1,5 km de diamètre qui coupe les paragneiss du Complexe de Rocher (nAroc) et les gneiss migmatitiques du Complexe de la Bétulaie (nAbtu) dans la région du lac Rocher (feuillet SNRC 32K09).
 
Province géologique : Province du Supérieur
Subdivision géologique : Sous-province d’Opatica
Lithologie : Roches ultramafiques à intermédiaires
Type d’unité : Unité lithodémique
Rang : Suite
Statut : Unité formelle
Usage : Unité active

Historique

Cette unité a été initialement décrite comme le « Massif du secteur Rocher-Kenonisca » par Franconi (1974) dans son rapport sur la cartographie de la moitié ouest de la bande volcano-sédimentaire de Frotet-Evans. Elle a été renommée « Suite intrusive de Rocher-Quénonisca » par Brisson et al. (1998) lors de la cartographie de la région du lac Rocher (feuillet SNRC 32K09). L’ajout de l’Intrusion de Whitefish (nAwf) et de l’Intrusion de Rocher (nAlrc) comme lithodèmes dans la Suite intrusive de Rocher-Quénonisca est proposé à la suite des travaux de terrain et de compilation de Leclerc et Caron-Côté (2017).

Description

La Suite intrusive de Rocher-Quénonisca comprend deux lithodèmes formels : 1) l’Intrusion de Whitefish (nAwf), caractérisée par des gabbros pourpres et des monzonites, et 2) l’Intrusion de Rocher, composée de péridotite, de péridotite à plagioclase, de pyroxénite et de gabbro pourpre. La suite inclut également une intrusion de péridotite (nArok) d’un diamètre inférieur à 1,5 km qui a été reconnue en forages (Rhéaume, 1999; Turcotte et Tuchscherer, 2013).

Épaisseur et distribution

L’Intrusion de Whitefish forme une bande orientée NE-SO d’un peu plus de 25 km de long par 1,5 à 5 km de large qui coupe les tonalites de la Suite intrusive de Salamandre et les roches volcano-sédimentaires du Complexe de Rocher. La suite comprend aussi l’Intrusion de Rocher et une petite intrusion de péridotite de moins de 1,5 km de diamètre. Ces deux intrusions, bien visibles sur les cartes aéromagnétiques, se trouvent à la périphérie du Massif de Nipukatasi (feuillet SNRC 32K09).

Datation

L’analyse d’un échantillon de gabbro moucheté, massif, homogène et à structure granophyrique provenant d’un forage réalisé dans l’Intrusion de Rocher) a permis d’obtenir un âge de cristallisation (TIMS, U-Pb sur zircons) de 2703 +7/-4 Ma (Bandyayera et Sharma, 2006).

Système isotopique Minéral Âge de cristallisation (Ma) (+) (-) Référence(s)
U-Pb Zircon 2703 7 4 Bandyayera et Sharma, 2001

Relation(s) stratigraphique(s)

La Suite intrusive de Rocher-Quénonisca comprend des roches ultramafiques à mafiques et intermédiaires qui coupent à la fois les tonalites de la Suite intrusive de Salamandre et les roches métavolcaniques du Complexe de Rocher, ces dernières se trouvant d’ailleurs localement en enclaves dans le gabbro. La Suite intrusive de Rocher-Quénonisca est donc considérée comme tarditectonique par Bandyayera et Sharma (2001).

Paléontologie

Ne s’applique pas

Références

15 septembre 2017