L’Intrusion de Whitefish est un lithodème introduit par Leclerc et Caron-Côté (2017) afin de décrire une intrusion située à l’ouest du lac Rocher qui appartient à la Suite intrusive de Rocher-Quénonisca. Cette unité constitue un corps allongé selon une direction NE-SW d’un peu plus de 25 km de long par 1,5 à 5 km de large.

Intrusion de Whitefish 1 (nAwf1) : Gabbro pourpre

L’unité dominante de l’Intrusion de Whitefish est un gabbro homogène, massif et moyennement grenu caractérisé par des cristaux de plagioclase de couleur gris sombre à pourpre. La roche comprend 20 à 45 % de minéraux mafiques et présente une structure subophitique bien préservée (Franconi, 1974). En lames minces, les minéraux observés sont le plagioclase, le feldspath alcalin, le clinopyroxène et l’orthopyroxène, la biotite, l’apatite et les minéraux opaques. L’olivine n’apparaît que localement. Les analyses géochimiques indiquent une affinité calco-alcaline (Bandyayera et Sharma, 2001).

Intrusion de Whitefish 2 (nAwf2) : Monzonite

La monzonite est massive et moyennement grenue avec des phénocristaux de feldspath potassique. Elle présente une couleur rosâtre à grisâtre (Brisson et al., 1998). La roche contient également 10 à 20 % de minéraux mafiques (biotite et hornblende). Au microscope, le plagioclase et le microcline forment des intercroissances perthitiques et le clinopyroxène est presque entièrement remplacé par la hornblende. Les minéraux accessoires comprennent les oxydes de fer, l’apatite, le quartz, la biotite et la titanite (Franconi, 1974).