Le Pluton de Ouescapis apparaît pour la première fois sur la carte accompagnant le rapport d’Ahmedali et Remick (1974). Il fait partie d’une suite de plutons de composition monzodiorite-granodiorite-tonalite-diorite qui se sont mis en place à la limite des sous-provinces d’Abitibi et d’Opatica (par ex. plutons de Barlow, de Canet et de Ouescapis; Sawyer et al., 1993; Davis et al., 1995).

Le Pluton de Ouescapis est essentiellement composé de diorite plus ou moins déformée. La roche généralement massive développe une structure gneissique à migmatitique dans la région au sud du lac Ouescapis. La diorite gris pâle est composée de hornblende (jusqu’à 30 %), de plagioclase (65 à 80 %) et de quantités mineures de biotite et de quartz. La hornblende confère un aspect moucheté à la diorite massive et définit la foliation de la diorite gneissique à migmatitique. Dans la diorite migmatitique, le leucosome folié à grain moyen de composition monzonitique à monzodioritique renferme des phénocristaux de feldspath potassique, de la hornblende et de la biotite. Il contient régulièrement des enclaves de diorite de 15 à 20 cm. Le mélanosome forme des bandes centimétriques mal définies de diorite mélanocrate riche en hornblende. La restite est une diorite foliée à grain moyen composée de hornblende, de biotite et, localement, de magnétite. Ce faciès est particulièrement bien développé à la bordure est du pluton, sur les affleurements localisés dans la partie sud du lac Poncheville (feuillet SNRC 32K02).