Les domaines centraux ont donné des âges mésoarchéens aussi vieux que 3123 Ma et semblent se situer sur une ligne de perte de Pb passant par l’âge des surcroissances de zircon. Les âges des bordures intermédiaires caractérisées par de fortes teneurs en U et de faibles rapports Th/U se dispersent autour d’une moyenne de 1873 ±8 Ma. Les âges plus jeunes associés à des rapports Th/U magmatiques, qui incluent toutes les analyses de bordures externes, se situent autour de 1828 ±7 Ma. Cela suggère une fusion initiale de la croûte mésoarchéenne, possiblement des roches sédimentaires contenant des zircons détritiques mésoarchéens, pour produire une phase caractérisée par de faibles rapports Th/U (suite à la précipitation de la monazite à partir d’un bain alumineux) qui a été suivie d’une refusion ou d’une injection de nouveau magma responsable de la formation des bordures magmatiques externes.

Les analyses ont été effectuées sur un seul grain de monazite. Les données sont situées légèrement au-dessus de la concordia, mais les âges ²⁰⁷Pb/²⁰⁶Pb s’accordent avec une moyenne de 1859 ±4 Ma (MSWD = 0,9). La différence d’âge de 30 à 40 Ma entre les divers stades de croissance du zircon ainsi que les preuves d’une diffusion partielle de Pb à partir des zircons plus anciens suggèrent une période prolongée de chauffage dans un environnement crustal profond.

Les résultats des analyses sont disponibles dans le SIGÉOM et accessibles en cliquant sur ce lien (voir fichiers Excel dans MB201818ADN001.zip).

L’étalement des âges archéens obtenus dans le gneiss de l’unité ApPgkx1a (3123 à 2823 Ma) semble indiquer un protolite sédimentaire. Cette unité semble renfermer plusieurs unités archéennes d’âges variables et de compositions différentes. Les âges métamorphiques entre 1873 Ma et 1828 Ma correspondraient à la durée de l’épisode de fusion partielle.

Références

Publications accessibles dans SIGÉOM Examine