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Zones morphosédimentologiques

Le thème zones morphosédimentologiques touche aux dépôts associés à la géologie de surface d’une région. La limite des zones représente l’étendue et la géométrie d’une unité de sédiment non consolidé (ou dépôt de surface) et constitue une unité cartographique. Chaque unité associée à un dépôt de surface est identifiée par une couleur et un code distincts. Les codes sont formés d’une ou deux lettres majuscules qui définissent l’environnement de déposition (par ex. G = sédiments glaciaires, GL = sédiments fluvioglaciaires, etc.). Ils peuvent aussi comporter une ou plusieurs lettres minuscules qui permettent de différencier les différents types de dépôts de surface à l’intérieur d’une même catégorie.

La liste des symboles est aussi disponible en format PDF

Sur les cartes des dépôts de surface du Bulletin Quaternaire, la légende est ordonnée suivant la succession stratigraphique des zones morphosédimentologiques selon le même ordre que celui présenté dans cette page. Elle peut aussi comporter des renseignements supplémentaires propres à la région cartographiée tels que la composition lithologique, l’épaisseur, la répartition des unités, etc.

Postglaciaire

Dépôt anthropogénique

Dépôts de versant

Sédiments mis en place sur une pente et dont le mécanisme principal de mise en place est la gravité

Sédiments organiques

Sédiments organominéraux formés de tourbe, de sphaigne ou de cypéracées plus ou moins décomposées. Ces accumulations organosédimentaires se forment généralement dans les zones mal drainées ou à nappe phréatique affleurante, comme les marécages et les tourbières

Sédiments éoliens

Sédiments regroupant lesdépôts, généralement sableux, remobilisés par le vent et composés essentiellement de sable fin très bien trié. Ces dépôts forment des accumulations dunaires ou de minces couches de superficie variable

Sédiments alluviaux

Sédiments mis en place le long des cours d’eau du système fluvial actuel à la suite de l’érosion des formations quaternaires plus anciennes. Ces sédiments incluent notamment des alluvions mises en place dans les anciens chenaux de protorivières

Sédiments lacustres

Sédiments mis en place dans les bassins lacustres actuels. Ces sédiments incluent principalement des sables et des graviers littoraux, prélittoraux et deltaïques. Ces dépôts peuvent aussi inclure des sédiments remaniés provenant des unités sous-jacentes

Sédiments marins

Sédiments mis en place dans les mers postglaciaires ayant envahi, lors de la déglaciation, les territoires déprimés par enfoncement glacio-isostatique. Ces sédiments incluent principalement des sables et graviers littoraux, prélittoraux et deltaïques ainsi que des silts et argiles généralement fossilifères déposés en eau profonde. Ces dépôts peuvent aussi inclure des sédiments remaniés provenant des unités sous-jacentes

Dernière glaciation

Sédiments glaciomarins

Sédiments mis en place dans les mers potsglaciaires (mers de Champlain, Tyrell, Goldwaith, Iberville et Laflamme), à proximité ou à l’avant d’une marge glaciaire. Composés principalement de silt, de sable, d’argile ou de diamicton. Ces sédiments contiennent une faune d’eaux très froides ou sont non fossilifères

Sédiments glaciolacustres

Sédiments mis en place dans les lacs proglaciaires (p. ex. Lac à Candona)

Sédiments fluvioglaciaires

Sédiments stratifiés mis en place par les eaux de fonte au contact ou à proximité du glacier. Les unités sises sous la limite marine ou glaciolacustre ont généralement été remaniées par les vagues et les courants lors de leur submersion ou à la suite de l’exondation

Sédiments glaciaires

Diamicton à matrice sablo-silteuse à silto-argileuse de couleur gris olive sur le bouclier, à gris moyen ou brunâtre sur la plate-forme paléozoïque et mis en place directement par le glacier. Le remaniement par les vagues et les courants peut être localement important sous la limite marine, mais est surtout très superficiel, de l’ordre de 50 cm et moins. Par contre, la surface délavée est souvent caractérisée par des concentrations de blocs métriques. La teneur en cailloux cristallins précambriens varie de 100 % sur le bouclier à moins de 10 % sur la plate-forme paléozoïque. Sur la plate-forme, la matrice du till peut être carbonatée selon la nature du substrat érodé

Quaternaire ancien

Quaternaire ancien

Pré-quaternaire

Substrat rocheux

Affleurements rocheux et roc présentant une mince couverture de sédiments meubles (moins de 30 cm)