Le Complexe de Barrois est constitué principalement de roches métasédimentaires plus ou moins migmatitiques associées localement à des orthogneiss et des roches métavolcaniques. L’échantillon est un quartzite impur gris pâle en patine d’altération et blanc grisâtre en surface fraiche. Le quartzite est à granulométrie moyenne à grossière et contient des traces de biotite, de feldspath potassique, de pyrite et de graphite. Il se présente en niveaux de 0,15 à 0,20 m d’épaisseur dans une séquence de paragneiss à biotite minéralisé en zinc. Le quartzite et le paragneiss sont coupés par des dykes centimétriques de granite et de pegmatite.

L’objectif de cette analyse est de déterminer l’âge maximal de dépôt de la séquence sédimentaire du Complexe de Barrois.

Les résultats montrent un mode dominant à 1845 Ma et deux modes secondaires à 1320 Ma et 1656 Ma. Le grain de zircon détritique le plus jeune a donné un âge concordia de 1237 ±8 Ma (2σ) considéré comme l’âge maximal de dépôt de ce quartzite. Les zircons sélectionnés ont des rapports Th/U de 0,16 à 1,98 indiquant que les grains analysés ont une origine magmatique.

Les résultats des analyses sont disponibles dans le SIGÉOM et accessibles en cliquant sur ce lien (voir fichiers Excel dans MB202009ADN001.zip).

L’âge maximal de déposition de 1237 ±8 Ma est comparable, en tenant compte de la marge d’erreur, à celui obtenu pour l’échantillon de quartzite de l’échantillon 2019-FS-7085D (1224 ±18 Ma; Papapavlou, 2020). Ces âges maximaux à ~1224 Ma correspondent à une mise en place durant l’Orogenèse elzévirienne (1230 à 1180 Ma; Gower et Krogh, 2002).