Morin (1999) avait associé les roches de ce secteur à un ensemble d’amphibolites et gneiss à hornblende appartenant au Complexe gneissique de Laganière. Takam et Leclerc (en préparation) proposent le nom de « Pluton de la Perche » pour identifier cette unité caractérisée par une anomalie aéromagnétique positive (Keating et D’Amours, 2010). Le nom de l’unité provient de la rivière à la Perche localisée dans le même secteur.

Le Pluton de la Perche est une unité de granite hétérogène. La roche à grain fin à moyen est en général foliée et de couleur gris blanchâtre en surface altérée et grisâtre en cassure fraîche. La biotite et la magnétite sont des minéraux caractéristiques. Le granite montre par endroits des évidences de fusion partielle matérialisées par la présence d’injections pegmatitiques rosâtres, riches en quartz, en plagioclase et en microcline, qui isolent des enclaves d’amphibolites. Les cristaux grossiers de biotite sont entourés de rouille. Cette unité contient également des gneiss à biotite fortement hématitisés où des bandes rosâtres alternent avec des bandes millimétriques à centimétriques riches en biotite.