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Granite de Qikirtaliapik
Étiquette stratigraphique : [ppro]qkp
Symbole cartographique : pPqkp
 

Première publication :  
Dernière modification : 

 

 

Subdivision(s) informelle(s)
La numérotation ne reflète pas nécessairement la position stratigraphique.
 
Aucune
 
Auteur(s) :
Beaudette et al., 2020
Âge :
Paléoprotérozoïque
Stratotype :
Aucun. Affleurement de référence 19-GL-2015
Région type :
Région du lac Parent (feuillet SNRC 35G11)
Province géologique :
Subdivision géologique :
Orogène de l’Ungava / Domaine Nord
Lithologie :Roche intrusive felsique
Catégorie :
Lithodémique
Rang :
Lithodème
Statut :Formel
Usage :Actif

 

 

Historique

Le Granite de Qikirtaliapik est introduit par Beaudette et al. (2020) pour individualiser une intrusion de granite coupant les gabbros de la Suite de Qikitalialuk. Le granite a été observé lors des travaux de cartographie de l’été 2019 dans la région du lac Parent (feuillet 35G11).

 

Description

Le Granite de Qikirtaliapik est massif, homogène, hololeucocrate, à patine blanche et à cassure fraiche beige clair. Il est composé de 30 % de quartz xénomorphe moyen à grossier, de 55 % de plagioclase tabulaire à grain moyen, de 12 % de feldspath potassique fin interstitiel et de 3 % de minéraux ferromagnésiens représentés par la biotite, la muscovite et le grenat automorphe. Le plagioclase est partiellement recristallisé. Lorsque présente, la foliation est très faiblement soulignée par l’alignement des micas. La roche n’est pas magnétique. L’observation au microscope révèle de grandes plages de quartz xénomorphe et de plagioclase subautomorphe avec du microcline fin interstitiel. Les minéraux ferromagnésiens sont regroupés en amas millimétriques composés de biotite, de hornblende et d’épidote subautomorphes. La hornblende montre une microstructure squelettique avec >30 % d’inclusions arrondies de quartz très fin. Les phases accessoires sont l’apatite et le grenat automorphe en traces. Une très légère altération en séricite est visible au cœur des cristaux de plagioclase.

 

Épaisseur et distribution

Le Granite de Qikirtaliapik forme une masse modeste de 2000 m sur 650 m, allongée dans un axe NE-SW, et située dans la partie NE du feuillet 35G11. Bien que la microcline soit présente, cette unité montre de très faibles teneurs en potassium et en thorium visibles sur la carte interactive du SIGÉOM. Une anomalie magnétique positive couvre la partie centrale du pluton, mais ne correspond pas aux limites cartographiées. N’étant pas magnétique, on suppose que l’unité est de faible épaisseur.

Datation

Un échantillon de roche prélevé dans le feuillet 35G14 a été daté à 1870 ±15 Ma.

UnitéÉchantillonSystème isotopiqueMinéralÂge (Ma)(+)(-)Référence(s)
pPqkpSAB-Z5-84U-PbZircon18701515Parrish, 1989

Relation(s) stratigraphique(s)

Le Granite de Qikirtaliapik s’injecte dans les gabbros de la Suite de Qikirtalialuk. La relation de recoupement, sous la forme de dykes décimétriques, est observée aux affleurements 19-CB-1028 et 19-GL-2018. Les dykes ne montrent aucune orientation préférentielle et sont légèrement affectés par la foliation régionale.

 

Paléontologie

Ne s’applique pas.

Références

Publications accessibles dans SIGÉOM Examine

BEAUDETTE, M., BILODEAU, C., MATHIEU, G. 2020. Géologie de la région du lac Parent, Fosse de l’Ungava, Nunavik, Québec, Canada. MERN. BG 2020-04, 1 plan.

 

Autres publications

Parrish, R.R., 1989. U-Pb geochronology of the Cape Smith Belt and Sugluk Block, northern Québec. Geoscience Canada; volume 16, pages 126-130. journals.lib.unb.ca/index.php/GC/article/view/3609/4123

 

Citation suggérée

Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN). Granite de Qikirtaliapik. Lexique stratigraphique du Québec. https://gq.mines.gouv.qc.ca/lexique-stratigraphique/province-de-churchill/granite-de-qikirtaliapik [cité le jour mois année].

 

Collaborateurs

Première publication

Guillaume Mathieu, ing., M. Sc. guillaume.mathieu@mern.gouv.qc.ca; Carl Bilodeau, géo., M. Sc. carl.bilodeau@mern.gouv.qc.ca (rédaction)

Mehdi A. Guemache, géo., Ph. D. (coordination); James Moorhead, géo., M. Sc. (lecture critique); Simon Auclair, géo., M. Sc. (révision linguistique); Céline Dupuis, géo., Ph. D. (version anglaise); Nathalie Bouchard et Ricardo Escobar Moran (montage HTML).

 
23 octobre 2020