English
 
Intrusion du Lac au Bout
Étiquette stratigraphique : [narc]but
Symbole cartographique : nAbut
 

Première publication : 15 mai 2018
Dernière modification : 14 juin 2021
Subdivision(s) informelle(s)
La numérotation ne reflète pas nécessairement la position stratigraphique.
 
Aucune
 
Auteur(s) :Bandyayera et Daoudene, 2017
Âge :Néoarchéen
Stratotype :Aucun
Région type :Secteur du lac au Bout, dans la région de la rivière Ouasouagami (feuillet SNRC 32N03)
Province géologique :Province du Supérieur
Subdivision géologique :Sous-province de Nemiscau
Lithologie :Diorite et monzodiorite
Catégorie :Lithodémique
Rang :Lithodème
Statut :Formel
Usage :Actif

Historique

L’Intrusion du Lac au Bout est une unité introduite par Bandyayera et Daoudene (2017) pour décrire un ensemble de roches intrusives intermédiaires de la région du lac Rodayer. Ces roches se sont mises en place entre la Suite de Mezières et le Complexe de Ginguet, au nord et à l’est, et l’ensemble volcano-sédimentaire du Groupe de Colomb-Chaboullié, au sud.

Description

L’Intrusion du Lac au Bout est formée de diorite et de monzodiorite, localement quartzifères, injectées de granite pegmatitique à biotite ± magnétite. La diorite et la monzodiorite sont fortement foliées, granoblastiques, moyennement grenues, généralement magnétiques et hématitisées. En surface altérée, la roche est gris blanchâtre et montre communément des taches rougeâtres au milieu des cristaux de plagioclase. En cassure fraiche, elle est plutôt rougeâtre à verdâtre. La teinte rougeâtre est due à l’hématitisation prononcée du plagioclase, tandis que celle verdâtre reflète la couleur de l’amphibole qui constitue 30 à 50 % de la roche. En plus de la hornblende et des feldspaths, la roche contient de la biotite, de la chlorite et de l’épidote. L’épidote se présente par endroits en veinules.

La diorite est homogène et équigranulaire, tandis que la monzodiorite est caractérisée par la présence de phénocristaux centimétriques de feldspath potassique (10 %) localement zonés. En bordure de l’intrusion, la roche est fortement déformée, porphyroclastique, et montre des fragments de plagioclase réorientés dans la foliation mylonitique. Dans la monzodiorite à structure porphyroïde, les phénocristaux de feldspath potassique sont déformés, étirés ou aplatis.

Épaisseur et distribution

L’Intrusion du Lac au Bout s’étend sur >25 km de longueur et 5 km de largeur. Elle affleure essentiellement dans le secteur situé entre la rivière Broadback et le lac au Bout. 

Datation

Aucune.

Relations stratigraphiques

L’Intrusion du Lac au Bout coupe les roches volcaniques du Groupe de Colomb-Chaboullié datées à 2760,3 ±6,4 Ma (David, 2018). Au niveau régional, elle montre des similitudes pétrographiques significatives avec la Suite de Bézier, identifiée par Goutier et al. (2001) plus au nord dans la Sous-province de La Grande et datée à 2712,3 ±5,8 Ma (David, 2019).

Paléontologie

Ne s’applique pas.

 

Références

Publications accessibles dans SIGÉOM Examine

BANDYAYERA, D., DAOUDENE, Y., 2017. Géologie de la région du lac Rodayer (SNRC 32K13-32K14-32N03 et 32N04-SE). MERN; RG 2017-01, 60 pages, 2 plans.

DAVID, J., 2018. Datation U-Pb dans la Province du Supérieur effectuées au GEOTOP en 2015-2016. MERN, GEOTOP; MB 2018-16, 24 pages.

DAVID, J., 2019. Datations U-Pb dans les provinces du Supérieur et de Churchill effectuées au GEOTOP en 2014-2015. MERN, GEOTOP; MB 2019-03, 24 pages.

GOUTIER, J., DION, C., OUELLET, M.-C., 2001. Géologie de la région de la colline Bezier (33G/12) et du lac de la Montagne du Pin (33G/13). MRN; RG 2001-13, 55 pages, 2 plans.

 

Citation suggérée

 

Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN). Intrusion du Lac au Bout. Lexique stratigraphique du Québec. https://gq.mines.gouv.qc.ca/lexique-stratigraphique/province-du-superieur/intrusion-du-lac-au-bout [cité le jour mois année].

Collaborateurs

Première publication

Daniel Bandyayera, géo., Ph. D. daniel.bandyayera@mern.gouv.qc.ca (rédaction)

Mehdi A. Guemache, géo., Ph. D. (coordination); Charles St-Hilaire, géo. stag., M. Sc. (lecture critique); Simon Auclair, géo., M. Sc. (révision linguistique); Céline Dupuis, géo., Ph. D. (version anglaise); Ricardo Escobar Moran et André Tremblay (montage HTML). 

 
15 mai 2018