Auteur(s) : |
Sharpe, 1968
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Âge : |
Néoarchéen
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Stratotype : |
L’ancienne mine Sigma-2 constitue la localité type (affleurements de référence 2021-CV-5057 et 2021-CV-5058).
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Région type : |
Région de Val-d’Or, canton de Louvicourt (feuillet SNRC 32C03)
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Province géologique : | |
Subdivision géologique : |
Sous-province de l’Abitibi
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Lithologie : | Mélanogabbro, gabbro, diorite quartzifère et tonalite granophyrique |
Catégorie : |
Lithodémique
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Rang : |
Lithodème
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Statut : | Formel |
Usage : | Actif |
Aucune
Historique
Le Filon-couche de Vicour est situé dans le quart NE du canton de Louvicourt (partie est du feuillet 32C03). Les premières campagnes de reconnaissances géologiques dans cette région datent du début du XXe siècle et ont été réalisées par R. Bell (1902) le long du tracé de la rivière Bell.
Charles Hughes, de la société « Vicour Gold Mines Limited », découvre de l’or en 1924 dans une zone pyritisée située dans la portion NW de ce qui deviendra l’ancienne fosse de la mine Sigma-2 (Taschereau, 1932 et 1933). En 1932, cette propriété, alors détenue par le « Quebec Gold Belt Mines Syndicate », est acquise par la « Teck Hughes Gold Mines », plus tard incorporée sous le nom de « Vicour Gold Mines Limited ».
Quelques années plus tard, des levés géologiques couvrent entre autres les parties nord et ouest du canton de Louvicourt (James et Mawdsley, 1929). Les études menées par Hawley (1931), A.M. Bell et L.V. Bell (1932) pour le compte du service des Mines du Québec ont permis de dresser les grandes lignes de la géologie régionale.
Le canton de Louvicourt a été cartographié par Norman (1945 et 1947), MacLaren (1950) et Sharpe (1964a, 1964b et 1968). L’appellation « Filon-couche de Vicour » apparaît pour la première fois dans la synthèse de Sharpe (1968) pour souligner les travaux d’exploration de la société « Vicour Gold Mines Limited » (voir Taschereau, 1932 et 1933; Hoggs et Ross, 1940; Koulomzine, 1941 et 1946). Hoggs et Ross (1940) ainsi que Koulomzine (1941) ont reconnu la nature intrusive de cette unité (dyke ou filon-couche), à laquelle ils ont attribué une composition gabbroïque à dioritique. De plus, ces auteurs ont souligné l’association étroite entre les veines de quartz aurifères et la diorite quartzifère. Cette association est particulièrement remarquable à la mine Sigma-2. L’historique du développement de cette minéralisation aurifère s’avère intéressant et est à l’origine de très nombreux travaux d’exploration qui ont permis de mieux définir la nature du filon-couche.
Durant les années 1980, plusieurs campagnes de cartographie ont eu lieu dans le canton de Louvicourt. Mentionnons particulièrement les travaux de Lacoste (inédit, 1982), Lacoste et Gaudreau (1986) et Gaudreau et al. (1986). Bien que Dimroth et al. (1982a, 1982b et 1982c) et Imreh (1984) n’aient pas examiné le secteur du Filon-couche de Vicour, ces auteurs ont apporté une nouvelle interprétation stratigraphique des unités volcano-sédimentaires environnantes.
Entre 1986 et 1993, un bon nombre d’études structurale, minéralogique et géologique ont été publiées sur la mine Sigma-2. À cet égard, mentionnons les travaux de Perrier (1986), Giguère (1986), Hébert et al. (1988), Giguère (1989), Giguère et Béland (1990), Hébert et al. (1991) ainsi que Sauvé et al. (1993). Les travaux d’Hébert et al. (1988 et 1991) ont été significatifs et ont permis de confirmer le caractère compétent de la zone felsique granophyrique qui représente la principale roche hôte contenant les différents réseaux de veines de quartz aurifères. Cette relation entre les veines aurifères et la zone granophyrique offre certaines similitudes avec l’association entre les dykes felsiques porphyriques et les veines minéralisées en or observée aux gîtes Louvicourt Goldfields et Bevcon (Rive et al., 1985; Sauvé, 1985; Sauvé et al., 1993), également situés dans le camp minier de Val-d’Or.
Plus tard, une synthèse stratigraphique, paléogéographique et gîtologique des cantons de Vauquelin, Pershing, Haig, Louvicourt, Pascalis et Denain est produite par Rocheleau et al. (1997). Plus récemment, Pilote et al. (1999 et 2000), Scott et al. (2002) et Scott (2005) ont sommairement traité du Filon-couche de Vicour dans le cadre de leurs travaux sur la stratigraphie et la volcanologie de la région de Val-d’Or. La carte géologique du feuillet SQRC 32C03-200-0101 a été mise à jour en 2010 et en 2016 (Pilote et al., 2010 et 2016).
Description
Le Filon-couche de Vicour est une intrusion stratiforme différenciée, dont la composition varie de gabbro, diorite, à tonalite. Cette unité coupe l’empilement volcanique près du contact entre les formations de Val-d’Or et de Héva. Il montre une orientation ESE-WNW (105° à 110°) avec un pendage abrupt vers le nord et une polarité stratigraphique vers le sud (Pilote et al., 2000). Cette unité intrusive subconcordante à la stratification montre une épaisseur variant de 350 à 450 m. Dans la partie ouest du filon-couche, la portion sud de l’intrusion contient un faciès de tonalite granophyrique coupé par un grand nombre de minces veines de quartz aurifère.
Dans le secteur immédiat de la fosse de la mine Sigma-2, la schistosité régionale présente une direction d’environ 280° et un pendage variant de 75° vers le nord à subvertical. Cette fabrique est généralement pénétrative dans les unités volcanoclastiques et moins développée dans les laves massives des formations de Val-d’Or et de Héva. Le faciès gabbroïque ne présente communément pas de schistosité pénétrative, mais montre par endroits des zones de cisaillement importantes orientées subparallèlement à la schistosité régionale, particulièrement dans le secteur du mur sud de la fosse. Cette intrusion a subi un métamorphisme au faciès des schistes verts dans les zones de la chlorite et de la biotite, correspondant à un degré de métamorphisme faible (Hébert et al., 1991).
Les contacts lithologiques actuels du Filon-couche de Vicour ont été interprétés par Pilote et al. (2010 et 2016) à partir de la carte du gradient magnétique vertical, des affleurements de compilation et de géofiches, des forages, des publications antérieures et des cartes adjacentes. Deux unités informelles y ont été définies : 1) une unité de mélanogabbro et gabbro (nAvic1) et 2) une unité de diorite quartzifère et de tonalite granophyrique (nAvic2).
La colonne stratigraphique du Filon-couche de Vicour (UTM Nad83 Zone18 : 316802 m E, 5326818 m N), réalisée à partir d’une coupe N-S à la hauteur de la mine Sigma-2 (Perrier, 1986; Giguère, 1989; Hébert et al., 1988), a permis de mettre en évidence les faciès suivants, de la base au sommet, soit du nord au sud : le gabbro (nAvic1), le gabbro à amphibole (nAvic1), la diorite quartzifère (nAvic2), et le granophyre tonalitique (nAvic2). Cette séquence indique une polarité stratigraphique vers le sud, en accord avec les polarités mesurées dans les laves et les roches volcanoclastiques situées de part et d’autre du filon-couche (Hébert et al., 1991; Pilote et al., 2010 et 2016).
Filon-couche de Vicour 1 (nAvic1) : mélanogabbro et gabbro
L’unité principale du Filon-couche de Vicour est constituée de mélanogabbro et de gabbro. Ce faciès représente >95 % de la superficie de l’intrusion. Des structures typiques témoignent de l’origine magmatique de ce filon-couche. Celles-ci comprennent le rubanement magmatique caractéristique des complexes lités et les intercroissances de sulfures et des autres minéraux de la matrice (Beauregard et Gaudreault, 2009). Perrier (1986), Giguère (1989) et Hébert et al. (1991) ont réalisé une étude pétrographique détaillée du filon-couche à partir de 15 échantillons prélevés le long d’une coupe N-S de ∼200 m de longueur à la mine Sigma-2. Ces travaux ont mis en évidence deux faciès lithologiques dans l’unité nAvic1, soit le gabbro et le gabbro à hornblende. Ces deux faciès sont regroupés dans l’unité nAvic1 en raison de la mauvaise répartition des affleurements et des forages dans l’unité.
Le faciès gabbroïque, d’une épaisseur de 45 m, présente une texture d’orthocumulat bien préservée. La phase cumulus représente 45 % de la roche et est composée de reliques de plagioclase (An42-33) partiellement saussuritisé. Le clinopyroxène, entièrement pseudomorphosé par la chlorite, est intercumulus. Les phases accessoires sont la magnétite titanifère, l’ilménite en intercroissance, le sphène et le leucoxène. Ces minéraux sont inclus dans la phase intercumulus (Hébert et al., 1991).
Stratigraphiquement au-dessus, on trouve le niveau de gabbro à hornblende de ∼100 m d’épaisseur. Il est caractérisé par le plagioclase (An28-25) en phase cumulus. La phase intercumulus est constituée de pseudomorphes de clinopyroxène chloritisé, dont la proportion diminue rapidement au profit de l’amphibole vers le sommet de l’intrusion. On note une texture de coronite à la périphérie de la hornblende associée au remplacement partiel de celle-ci par de l’actinolite bleu-vert. Les phases accessoires sont la biotite, le sphène, la magnétite titanifère et l’ilménite (Hébert et al., 1991).
Filon-couche de Vicour 2 (nAvic2) : diorite quartzifère et tonalite granophyrique
La diorite quartzifère et la tonalite granophyrique sont présentes dans la portion sommitale (sud) du Filon-couche de Vicour. Sur la carte du Ministère, cette unité représente un mince niveau d’une épaisseur approximative de 45 à 50 m. Ces lithologies de composition intermédiaire à felsique sont bien décrites dans les travaux d’Hébert et al. (1991) et ont été identifiées latéralement sur plus de 1,5 km (Sauvé et al., 1993). Cette unité semble discontinue et/ou d’épaisseur nettement moindre dans la moitié orientale de l’intrusion. Ces roches pourraient s’être formées à partir de magma résiduel plus évolué, suite à la cristallisation des faciès gabbroïques. Hébert et al. (1991) avancent aussi l’hypothèse que ces faciès pourraient représenter une phase intrusive distincte et plus tardive.
La diorite quartzifère montre une épaisseur de ∼35 m. Elle est interprétée par Hébert et al. (1991) comme le résultat de la sursaturation en silice du liquide magmatique. La diorite quartzifère est composée de 60 % de plagioclase (An28) séricitisé et épidotisé, 20 à 25 % de quartz allotriomorphe et d’une proportion moindre d’actinote, de magnétite, d’apatite, de chlorite, de muscovite et de zircon. La roche montre des microstructures hypidiomorphique et granophyrique. Cette dernière se manifeste par l’intercroissance du quartz et du plagioclase (Hébert et al., 1991). Dans la partie est de l’intrusion, dans le secteur de la Zone Sleepy West, la diorite quartzifère contient du quartz d’une couleur inhabituelle, d’un bleu très intense. Le pourcentage de quartz bleuté augmente de 2 % à 15 à 20 % et atteint sa concentration maximale dans les environs du contact avec le niveau minéralisé Sleepy Est (Beauregard et al., 2014), lequel est encaissé dans des volcanites sphérolitiques.
La tonalite granophyrique contient 25 à 30 % de quartz. Le quartz et le plagioclase forment de grandes plages (2 à 5 mm), le plagioclase présentant une microstructure granophyrique. De la magnétite (5 %) est disséminée dans la roche. Le faciès granophyrique minéralisé et métasomatisé associé aux veines de quartz est riche en oxydes et en sulfures et montre une séricitisation intense (Gaudreau et al., 1986). Ces roches sont nettement plus fracturées que le gabbro et les autres lithologies avoisinantes. La nature cassante et la continuité verticale de la tonalite représentent des facteurs favorables à la canalisation des fluides minéralisateurs (Sauvé et al., 1993). Il s’agit d’un niveau lithologique marqueur au sein du filon-couche et d’un métallotecte important à l’échelle régionale, puisque le gisement aurifère de Sigma-2 (Vicour) ainsi que plusieurs zones minéralisées en or, notamment celles de Crosscourt, Sondage 124-12 (Dome Expl.), Sigma No 2 (Extension Est), Zone Sleepy West, Zone Sleepy (Owazi, Ubo) et Sondage 476-84-27 (Projet Bloc Sud), sont situées dans cette unité ou dans le prolongement de cette dernière.
L’unité nAvic2 est affectée par plusieurs réseaux de cassures ductiles et fragiles. Trois réseaux contemporains de failles et de fractures ont été identifiés. Chacun de ces réseaux peut être décomposé en deux ou trois familles de structures (Giguère 1989; Giguère et Béland, 1990). Le réseau de failles principales E-W à pendage subvertical présente une composante de mouvement dextre et est associé à deux familles de failles E-W à pendage moyen de 45° vers le nord et vers le sud. Le deuxième réseau de failles, qui se superpose au premier, est représenté par des fractures NE dextres et NNW senestres conjuguées. Un troisième réseau de fractures contient les lentilles de quartz subhorizontales minéralisées. Les veines de quartz aurifères de la mine Sigma-2 semblent génétiquement reliées aux fractures E-W inclinées du premier réseau, lesquelles ont été vraisemblablement formées à la suite d’une compression régionale d’orientation NW-SE (Giguère et Béland, 1990; Hébert et al., 1991).
Épaisseur et distribution
Le Filon-couche de Vicour est situé à 30 km à l’est de la ville de Val-d’Or et à quelques kilomètres au SSW du village de Louvicourt, dans le canton de Louvicourt (feuillet 33C03). Il s’agit d’un filon-couche légèrement discordant à la stratigraphie de la séquence volcanique. Son épaisseur apparente varie de 200 à 700 m et il s’étend sur une longueur de 8,4 km selon une orientation NNW-SSE. Sur la carte, sa superficie totale est de ∼3 km².
Datation
Parent (inédit, 1994 cité dans Pilote et al., 2000) a obtenu un âge U-Pb sur zircons de 2706 ± 1 Ma (Sigma 2) pour un échantillon provenant de la diorite quartzifère sommitale (nAvic2), ce qui confirme le caractère synvolcanique de ce filon-couche avec les volcanites avoisinantes des formations de Val-d’Or (2705 à 2703 Ma) et de Héva (2705 à 2698 Ma) (Pilote et al., 2000). Il s’agit donc bien d’une intrusion prédéformation régionale dont l’âge est comparable à celui du Filon-couche de Dunraine (2705 +3/-2 Ma, cité dans Pilote et al., 2000), situé à quelques centaines de mètres en dessous, dans les roches volcaniques de la Formation de Val-d’Or.
Unité | Échantillon | Système isotopique | Minéral | Âge de cristallisation (Ma) | (+) | (-) | Référence(s) |
nAvic1 | Sigma 2 | U-Pb | Zircon | 2706 | 1 | 1 | Parent (inédit, 1994), cité dans Pilote et al. (2000) |
Relations stratigraphiques
La carte géologique et la colonne stratigraphique du Filon-couche de Vicour réalisée à partir d’une coupe de N-S à la hauteur de la mine Sigma-2 (Perrier, 1986; Giguère, 1989; Hébert et al., 1988) ont permis de mettre en évidence les faciès suivants, de la base au sommet, soit du nord vers le sud : le gabbro (nAvic1), le gabbro à amphibole (nAvic1), la diorite quartzifère (nAvic2) et le granophyre tonalitique (nAvic2). Cette séquence indique une polarité vers le sud, en accord avec les polarités mesurées dans les laves et les roches volcanoclastiques encaissantes de part et d’autre de l’intrusion (Hébert et al., 1991).
Le Filon-couche de Vicour s’est injecté subhorizontalement près du contact entre les formations de Val-d’Or et de Héva, plus précisément dans la partie supérieure de la Formation de Val-d’Or (Hébert et al., 1991). Il coupe clairement les unités volcaniques (Rocheleau et al., 1997). L’ensemble a été basculé à la verticale et forme une séquence homoclinale orientée à 100° avec une polarité stratigraphique vers le sud. La Faille de Vicour, à mouvement dextre-inverse, est située à proximité du contact nord du Filon-couche de Vicour avec les roches de la Formation de Val-d’Or. L’extrémité ouest de la zone minéralisée de Sleepy semble tronquée par la Faille du Lac Sleepy, de direction NNE, qui cause un déplacement dextre apparent de ∼150 m de l’intrusion (Beauregard et al., 2014).
La Formation de Val-d’Or est constituée d’unités volcanoclastiques intercalées entre des coulées volcaniques. Cette formation est dominée par des tufs à lapillis hétérogènes et des tufs à cristaux de plagioclase. Ces roches volcanoclastiques sont de composition andésitique et d’affinité calco-alcaline. Les laves montrent une alternance cyclique d’unités massives localement vésiculaires, de coulées coussinées et de brèches de coulées; elles sont de composition andésitique à basaltique et leur affinité varie de tholéiitique à calco-alcaline (Hébert et al., 1991; Scott et al., 2002; Scott, 2005).
Le Filon-couche de Vicour, d’affinité tholéiitique ferrifère, est vraisemblablement comagmatique avec la Formation de Héva située plus au sud. Cette unité est caractérisée par un volcanisme de nature variée. Elle est formée de laves massives et coussinées et sa composition varie d’intermédiaire (andésite et dacite) à mafique avec une affinité tholéiitique ferrifère (Hébert et al., 1991; Scott et al., 2002).
Sur la carte du Ministère, un dyke de diabase appartenant à l’unité de Dykes de Senneterre ([ppro]sen), présentant une orientation NNE-SSW, coupe le Filon-couche de Vicour.
Paléontologie
Ne s’applique pas.
Références
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Autres publications
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Collaborateurs
Première publication |
Anne-Marie Beauchamp, ing., M. Sc. anne-marie.beauchamp@mrnf.gouv.qc.ca (rédaction) Mehdi A. Guemache, géo., Ph. D. et Philippe Pagé, géo., Ph. D. (coordination); Pierre Pilote, ing., M. Sc. (lecture critique); Claude Dion, ing., M. Sc. et Simon Auclair, géo., M. Sc. (révision linguistique); André Tremblay (montage HTML). |